Specialite
stringclasses
30 values
Serie
int64
1
6
Question
int64
3
8
N_Question
int64
1
5.6k
Answer
stringlengths
74
180
instruction
stringlengths
71
2.51k
output
stringlengths
93
6.18k
Rhumatologie
2
4
5,420
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi ces propositions, quel(s) est/sont le(s) facteur(s) de risque d’arthrose ? a. Age b. Obésité c. Tabagisme d. Traumatisme articulaire e. Régime riche en gluten
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, L'arthrose est initiée sous l'influence de plusieurs facteurs de risque, qui se combinent à une susceptibilité propre du cartilage à développer une arthrose chez certains individus. Âge : rare avant quarante ans, la prévalence de l'arthrose augmente fortement après soixante ans. Le surpoids et surtout l'obésité, que les articulations soient portantes (rachis, genou) ou non (arthrose digitale). L'hérédité : il existe des familles où la prévalence de l'arthrose est bien supérieure à celle de la population générale. Statut hormonal : la prévalence de l'arthrose est plus importante chez les femmes que chez les hommes, avec une nette différence après la ménopause. Facteurs biomécaniques : port de charges lourdes, microtraumatismes répétés, trouble de l'axe d'un membre augmentant les contraintes (genuvarum et gonarthrose fémorotibiale interne), antécédent de lésions et de chirurgie ménisco-ligamentaires (ligaments croisés et ménisques du genou). Anomalies métaboliques : arthrites microcristallines, hémochromatose, diabète. Troubles de l'architecture des membres, congénitaux ou acquis : genuvarum ou genuvalgum pour la gonarthrose Le tabagisme et les différentes type d erégime n'influenc epas le risque de développer une arthrose.
Rhumatologie
2
4
5,421
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Parmi les items suivants, lesquels peuvent être à l’origine d’une hyperuricémie ? a. Une insuffisance rénale b. une hémopathie maligne c. Un syndrome métabolique d. Une hernie hiatale e. Une chimiothérapie
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, L’hyperuricémie peut être liée à une hyperproduction d’acide urique comme c’est le cas dans les hémopathies ou l’administration de traitements anti-mitotique. l’hypercatabolisme protidique explique les hyperuricémies des hémopathies. Les traitements cytolytiques comme les chimiothérapies augmentent l’hyperuricémie, d’où l’importance de la prévention avant de débuter ce type de traitement.Le syndrome métabolique s’accompagne fréquemment d’une hyperuricémie dont l’origine est lié à dysmétabolisme. L’hyperuricémie peut être liée soit à un défaut d’élmination de l’acide urique comme c’est le cas dans l’insuffisance rénale
Rhumatologie
2
4
5,422
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quels examens biologiques effectuez-vous devant le diagnostic d’une ostéoporose fracturaire pour rechercher une ostéoporose secondaire ? a. calcémie b. electrophorèse des protéines sériques c. magnésium d. vitamine D e. créatininémie
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Il n'y a pas de consensus sur les examens initiaux à effectuer systématiquement. On peut proposer de doser initialement : Hémogramme ; électrophorèse des protéines sériques ; CRP ; calcémie, phosphatémie, créatininémie avec estimation de la clairance selon la formule de Cockroft ou MDRD ; 25(OH)D3 ; sur les urines des vingt-quatre heures : calciurie, créatininurie. Ces dosages ont pour but d'éliminer une ostéopathie maligne (myélome ou métastases). Au cours de l'ostéoporose ces examens sont le plus souvent normaux. Il n'existe pas de syndrome inflammatoire, ni de gammapathie monoclonale. La découverte d'une hypercalcémie dans ce contexte doit faire rechercher une cause maligne ou une hyperparathyroïdie primitive (avec souvent une hypophosphatémie associée) ; les autres causes d'hypercalcémie ne doivent pas être oubliées (sarcoïdose, surdosage en vitamine D…).
Rhumatologie
2
4
5,423
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Me K âgée de 78 ans, vient en consultation. Elle vient car elle est inquiète au sujet de son ostéoporose. En effet elle a subit une fracture du col fémoral gauche il y a six mois, nécessitant une pose de Prothèse totale de hanche gauche en urgence. Elle est un peu perdue car son médecin traitant lui affirme que l’ostéoporose n’existe pas. Elle n’a donc reçu aucun traitement a visée osseuse. Elle prend de la vitamine D en ampoule, une fois par mois. Voici les résultats de son ostéodensitométrie effectué lors de son séjour en orthopédie : T score lombaire à -2 T score Col fémoral droit -1,9 T score hanche totale droite -1,8 En cherchant sur l’informatique vous trouvez : une calcémie à 2.3 mmol/L, phosphatémie à 1.2 mmol/L , créatinémie à 73 µmol/L, DFG à 85 ml/min par Cockcroft , TSH à 1,5 Hémoglobine à 14g/dL, Polynucléaires neutrophiles à 7G/L, plaquettes à 270G/L. Parmi les propositions suivantes, la ou lesquelles est (sont) juste(s) ? a. Vous décidez de débuter un traitement pour biphosphonate de type acide zolédronique b. Vous informez la patiente du risque d’ostéonécrose aseptique de mâchoire c. Vous décidez de ne pas traiter la patiente devant des T score rassurant d. Vous décidez d’instaurer un traitement par Teriparatide e. Vous évaluez le risque de chute chez votre patiente
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, voici le tableau pour décision thérapeutique dans l'ostéoporose (recommandation du GRIO 2018) Il faut donc traiter la patiente. Ici absence de fractures vertébrales donc pas d'indication de traitement par tériparatide. En revanche chez les patients ayant eu une fracture de l’Extremité Supérieur du Fémur, l’acide zolédronique est à considérer en première intention car il est le seul traitement ayant démontré un effet anti-fracturaire dans une telle population
Rhumatologie
2
4
5,424
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Un patient de 74 ans vous est adressé pour une lombalgie invalidante depuis 3mois, s’aggravant progressivement, survenue suite à un effort de jardinage. Les antalgiques de pallier 1 et 2 sont peu efficaces. Elles deviennent très invalidantes. A la biologie vous notez une calcémie à 2,62mmol/l, la phosphorémie est normale et la PTH est à 10ng/l (normale 10 et 65 ng/l). Vous completez par une électrophorèse des protéines sériques qui retrouve une gammaglobulinémie à 2,8g/l (normes entre 5 et 15 g/l). Le CRP est 7 mg/l (normale < 5mg/l). Quelles sont les réponses vraies ? a. Il présente très probablement une hyperparathyroïdie primitive b. Ces douleurs peuvent être en lien avec une fracture vertébrale pathologique c. Un dosage des chaînes légères est nécessaire d. Il peut s’agir d’une gammapathie monoclonale de signification indéterminée (MGUS) e. Il est impératif d’avoir une évaluation de sa fonction rénale
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Critères cliniques et biologiques évocateurs d’une étiologie symptomatique/secondaire nécessitant un bilan complémentaire. L’hypogammaglobulinémie doit vous faire suspectez un MMO à chaines légères. Compte tenu de la présence de critères CRAB, ne peut donc pas être une MGUS. Ils doivent tous être recherchés.
Rhumatologie
2
4
5,425
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Parmi les signes cliniques suivants le(s)quel(s) est (sont) classiquement observé(s) dans l’artérite à cellules géantes ? a. Hyperesthésie du cuir chevelu b. Céphalées temporales c. Vespertilio d. Sclérodactylie e. Tophus
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Vespertilio est un signe observé dans le lupus Sclérodactylie est un signe observé dans la sclérodermie Tophus est un signe observé dans la goutte
Rhumatologie
2
4
5,427
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les localisations suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) considérée(s) comme des sites de fractures ostéoporotiques sévères ? a. Bassin b. Poignet c. Extrémité supérieure de l’humérus d. Extrémité supérieure du fémur e. Crâne
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, COFER Item 124 Les sites de fractures sévères sont : -extrémité supérieure du fémur -partie distale du fémur -partie proximale du tibia -extrémité supérieure de l’humérus -bassin -3 côtes successives -vertèbre Attention la fracture du crâne n’est pas une fracture ostéoporotique
Rhumatologie
2
4
5,428
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Quelle(s) est/sont la/les proposition(s) vraie(s) concernant l’imagerie de la coxarthrose ? a. Si la radiographie met en évidence une coxarthrose, celle ci devra être confirmée par un examen IRM b. Un pincement articulaire diffus est un signe de coxarthrose c. Dans la coxarthrose, il peut exister un ostéophytose cotyloïdienne d. Dans la coxarthrose, il peut exister des géodes au niveau de zones d’hyperpression e. Dans la coxarthrose, il peut exister des syndesmophytes de l’os sous chondral dans les zones d’hyperpression
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Dans l’arthrose, les radiographies doivent être bilatérales et comparatives donc une radiographie du bassin de face (ou de chaque hanche de face) et un faux profil de lequesne de chaque hanche. Dans l'arthrose, le pincement est localisé. Les syndesmophytes se voient dans les spondyloarthrites.
Rhumatologie
2
4
5,430
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable,
Un homme de 28 ans a des lombalgies inflammatoires depuis 6 mois. La radiographie du bassin montre une sacro-iliite stade 3 bilatérale. Quel(s) examen(s) est (sont) nécessaire(s) pour affirmer une spondyloarthrite axiale (QRM : une ou plusieurs réponses possibles)? a. Typage HLA classe I b. Scanner des sacro-iliaques c. IRM des sacro-iliaques d. IRM du rachis e. Aucun
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, Le diagnostic de spondyloarthrite axiale est certain comme le patient remplit les critères de New York (sacro-iliite radiographique de stade 3 bilatérale). Dans ce cas, aucun examen complémentaire n'est nécessaire pour affirmer le diagnostic.
Rhumatologie
2
4
5,431
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Quel(s) est (sont) le(s) facteur(s) pronostique(s) de sévérité de la polyarthrite rhumatoïde ? a. une maladie active définie par un score DAS28-VS <2,6 b. un handicap fonctionnel défini par un score HAQ ≥ 0,5 c. la présence de manifestations extra-articulaires ou systémiques d. la négativité du FR et/ou des ACPA e. la présence d'érosions sur les radiographies standard
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, COFER : Facteurs pronostiques de sévérité structurale, fonctionnelle et/ou globale d'une polyarthrite rhumatoïde Maladie active définie par un score DAS28-VS > 3,2 de façon persistante. Syndrome inflammatoire biologique intense. Positivité du FR et/ou des ACPA. Présence d'érosions sur les radiographies standard. Handicap fonctionnel défini par un score HAQ ≥ 0,5. Présence de manifestations extra-articulaires ou systémiques. Présence de comorbidités cardiovasculaires, tumorales ou infectieuses.
Rhumatologie
2
4
5,432
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Concernant le syndrome douloureux régional complexe, Quelle(s) est (sont) les propositions vraie(s) ? a. l’étiologie principale est post traumatique b. il est plus fréquent chez les hommes que chez les femmes c. il est souvent associé à un syndrome inflammatoire biologique d. la scintigraphie osseuse peut aider au diagnostic e. il est fréquemment associé à la fibromyalgie
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Touche plus les femmes que les hommes Les étiologies sont variées mais dans plus de 50% des cas elle est post traumatique (ou secondaire à une chirurgie notamment orthopédique). Il n’existe pas de syndrome inflammatoire biologique. Les imageries aidant au diagnostic : Radiographies symétriques des 2 articulations atteintes: déminéralisation hétérogène mouchetée l’articulation touchée Scintigraphie osseuse : hyperfixation locorégionale IRM (ex de référence) : pouvant être normale, sinon œdème régional. Traitement : antalgiques, rééducation
Rhumatologie
2
4
5,436
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
Mr R. vient vous consulter pour des douleurs lombaires basses. Il a 55 ans . Les douleurs sont apparues progressivement depuis deux mois. Il n’y a pas de facteur déclenchant. Cliniquement, vous constatez une température à 38°5, un signe de la sonnette à l’examen du rachis. L’examen neurologique est sans particularité. Quel examen allez vous demander en urgence dans cette situation ? a. radiographie du rachis debout avec incidence de face et de profil b. un scanner injecté du rachis c. une échographie cardiaque d. une IRM du rachis lombaire séquence T1/T2/FAT SAT et injection de gadolinium e. une scintigraphie osseuse
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, énoncé orientant vers une spondylodiscite. Le seul examen qui permet d'avancer sur le diagnostic est l'IRM. Il permet de voir un hypersignal T2/un hyposignal T1/ et un rehaussement à l'injection de gadolinium du disque et des plateaux vertébraux adjacents.
Rhumatologie
2
4
5,437
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Concernant les facteurs de risque de gonarthrose, quelle(s) est/sont la/les réponse(s) exacte(s) ? L’arthrose peut être favorisée par : a. l'âge b. les antécédents de méniscetomie c. le surpoids d. une alimentation riche en calcium e. la morphologie genu varum ou genu valgum
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, L'arthrose est initiée sous l'influence de plusieurs facteurs de risque, qui se combinent à une susceptibilité propre du cartilage à développer une arthrose chez certains individus. Âge : rare avant quarante ans, la prévalence de l'arthrose augmente fortement après soixante ans. Le surpoids et surtout l'obésité, que les articulations soient portantes (rachis, genou) ou non (arthrose digitale). L'hérédité : il existe des familles où la prévalence de l'arthrose est bien supérieure à celle de la population générale. Statut hormonal : la prévalence de l'arthrose est plus importante chez les femmes que chez les hommes, avec une nette différence après la ménopause. Facteurs biomécaniques : port de charges lourdes, microtraumatismes répétés, trouble de l'axe d'un membre augmentant les contraintes (genuvarum et gonarthrose fémorotibiale interne), antécédent de lésions et de chirurgie ménisco-ligamentaires (ligaments croisés et ménisques du genou). Anomalies métaboliques : arthrites microcristallines, hémochromatose, diabète. Troubles de l'architecture des membres, congénitaux ou acquis : genuvarum ou genuvalgum pour la gonarthrose.
Rhumatologie
2
4
5,438
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les signes cliniques suivant le(s)quel(s) est (sont) observé(s) classiquement dans l’artérite à cellules géantes ? a. un vespertilio b. des céphalées c. une hyperesthésie du cuir chevelu d. une claudication intermittente de la mâchoire e. une aphtose bipolaire
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Les céphalées, l’hyperesthésie du cuir chevelu et la claudication intermittente de la mâchoire sont observées dans l’artérite à cellules géantes Le vespertillo ou érythème malaire est observé dans le lupus systémique. L’aphtose bipolaire dans la maladie de Behçet
Rhumatologie
2
4
5,440
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Quels sont parmi les signes extra-articulaires suivants ceux pouvant s'associer classiquement à une spondyloarthrite ? a. une uvéite antérieure aigue b. une péricardite c. une pleurésie d. un syndrome sec oculaire et buccal e. une maladie inflammatoire chronique de l'intestin
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Source COFER : Signes extra-articulaires L'une des caractéristiques des spondyloarthrites est l'existence de manifestations cliniques communes extra-articulaires, dont la fréquence varie en fonction de la forme clinique. Elles peuvent précéder les manifestations rhumatologiques, elles doivent être recherchées par l'interrogatoire dans les antécédents du patient. 2.4.1 - Uvéite aiguë antérieure Il s'agit d'une uvéite aiguë antérieure, non granulomateuse dans la plupart des cas, souvent pauci-symptomatique mais parfois sévère. Cette uvéite est uni– ou bilatérale, voire à bascule. Elle s'associe rarement à une atteinte postérieure mais sa répétition sans traitement efficace (collyres cortisoniques et mydriatiques) peut conduire à des synéchies. Le dépistage et la surveillance de cette atteinte sont absolument nécessaire. Elle peut survenir dans 20 % des cas environ et être inaugurale. 2.4.2 - Entérocolopathie inflammatoire Elle se traduit le plus souvent par des diarrhées, d'allure banale mais aussi parfois glairosanglantes. Toute diarrhée ou amaigrissement inexpliqué chez un patient suspect de spondyloarthrite doit faire rechercher une maladie de Crohn ou une rectocolite hémorragique. Les autres signes des entérocolopathies sont à rechercher : fissurations anales, pancolite inflammatoire, sténoses inflammatoires, etc. La prise en charge multidisciplinaire de ces atteintes et la collaboration avec un gastro-entérologue sont absolument nécessaires. 2.4.3 - Psoriasis Toutes les manifestations du psoriasis sont à prendre en compte. Certaines atteintes sont plus particulièrement associées au rhumatisme psoriasique : atteinte du scalp ; psoriasis inversé (dans les plis rétro-auriculaires, axillaires, ombilic, pli interfessier) ; psoriasis unguéal. Ces trois atteintes font d'ailleurs partis des zones dites bastions c'est-à-dire résiduelles à distance d'une poussée cutanée et donc à rechercher systématiquement. D'autres localisations sont à connaître et à rechercher : psoriasis vulgaire en plaques, psoriasis en gouttes, pustulose palmoplantaire (à rapprocher du syndrome SAPHO), voire maladie de Verneuil ou hydroadénite suppurée à rechercher dans les creux axillaires et la région anogénitale. Le psoriasis précède le plus souvent de 10 ans en moyenne la survenue du rhumatisme psoriasique, mais des formes synchrones sont possibles, voire plus rarement des rhumatismes psoriasiques sans psoriasis. Dans ce cas un psoriasis dans la famille est une des clés du diagnostic (critère CASPAR). La prise en charge peut nécessiter une collaboration avec le dermatologue pour convenir des traitements à action commune peau et système musculo-squelettique. 2.4.4 - Atteintes cardiaques À côté des valvulopathies, tardives (cf. infra), il faut signaler la possibilité de troubles du rythme ou de la conduction au moment des poussées inflammatoires de la maladie.
Rhumatologie
2
4
5,442
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable,
Un patient de 70 ans vous consulte car il souffre d’arthromyalgies d’horaire inflammatoire avec un dérouillage matinal de 3 heures. Ces douleurs sont bilatérales et symétriques touchant les ceintures scapulaires et pelviennes, accompagnées d’une importante asthénie et d’une perte de 5 kg en 2 mois. Il n’y a pas de synovite périphérique. Il n’y a pas de signes d’artérite à cellules géantes. Le reste de l’examen est normal. La vitesse de sédimentation est à 50mm et la CRP à 30mg/l. La radiographie du thorax est normale. L’échographie des épaules montre une bursite bilatérale. Vous évoquez une pseudopolyarthrite rhizomélique Parmi les examens complémentaires suivant le(s)quel(s) demandez-vous ? a. un scanner thoraco-abdomino pelvien b. une IRM corps entier c. un TEP scanner d. une scintigraphie osseuse e. aucun examen
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, Le tableau est typique de PPR sans association à une artérite à cellules géantes. Le traitement corticoïdes per os peut être débuté sans attendre aucun résultat d'examen complémentaire supplémentaire
Rhumatologie
2
4
5,443
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Concernant l’arthrose digitale, quelle(s) est/sont la/les réponse(s) exacte(s) ? a. les nodules de Bouchard concernent les interphalangiennes distales b. les nodules d’Herberden touchent les interphalangiennes proximales c. l’atteinte des interphalangiennes proximales est moins fréquente que l’atteinte des interphalangiennes distales d. la chirurgie est fréquente dans la prise en charge thérapeutique des atteintes des interphalangiennes distales e. les radiographies sont indispensables au diagnostic
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Nodules de Bouchard : interphangienne proximale Nodule d’Herberden : interphalangienne distale Traitement chirurgical exceptionnel, traitement symptomatique (AINS locaux, orthèses, antalgiques…) Les déformations typiques permettent à elles seules de poser le diagnostic
Rhumatologie
2
4
5,444
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Concernant la physiopathologie de l’ostéoporose, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) vraie(s) : a. c’est une maladie localisée du squelette, caractérisée par une densité osseuse basse et des altérations de la microarchitecture osseuse b. l’acquisition d’un pic de masse osseuse faible au cours de la croissance peut favoriser une ostéoporose c. l’héritabilité de la variabilité du pic de masse osseuse est de l’ordre de 80% d. la résistance mécanique des pièces osseuses dépend uniquement de la densité minérale osseuse e. une activité physique régulière en charge contribue à préserver le capital osseux à l’âge adulte
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, L’ostéoporose est une maladie GENERALISEE (et non focale !) du squelette, caractérisée par une densité osseuse basse et des altérations de la microarchitecture osseuse, responsable d’une fragilité osseuse exagérée et donc d’un risque élevé de fracture. La résistance mécanique des pièces osseuses dépend en grande partie de la densité minérale osseuse. Cependant, d’autres facteurs, souvent regroupés sous le terme de « qualité osseuse » aboutissent de façon indépendante à une fragilité osseuse : altération de la microarchitecture osseuse notamment (amincissement des travées osseuses, diminution de leur nombre et de leur connectivité, de leur répartition spatiale, etc…), mais aussi anomalies du collagène de type I, géométrie osseuse… Ceci explique les possibles fractures « à ostéodensitométrie normale ».
Rhumatologie
2
4
5,445
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect,
Vous recevez en consultation, envoyée par son oncologue, une patiente de 61 ans pour un bilan d’ostéopathie fragilisante. Elle a été traitée il y a 5ans pour un cancer du sein par chirurgie puis radiothérapie. Elle s’est fracturée l’humérus sur une chute de sa hauteur l’an dernier. Elle est récemment retombée et s’est fracturée T12, L1 et L2. Elle n’a jamais été traitée. Le bilan d’imagerie ne retrouve pas d’élément suspect. A la biologie, le bilan phospho-calcique est normal, de même que la TSH, le ionogramme, la NFS et l’EPP. La vitamine D est basse. La DMO retrouve un Tscore au rachis à -1.0, à -2.7 au col fémoral et à -2.6 à la hanche totale. Quel(s) traitement(s) envisageriez-vous? a. Un ostéoformateur : le Tériparatide b. Une supplémentation en vitamine D c. Un traitement anti-résorbeur par bisphophonates d. Un traitement hormonal de la ménopause (THM) e. Une supplémentation en phosphore
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect, Cascade fracturaire ostéoporotique Pas de Tériparatide compte tenu des antécédents supplémentation vitamino-calcique systématique
Rhumatologie
2
4
5,446
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quelles sont les atteintes extra-articulaires dans les spondyloarthrites ? a. Des nodules rhumatoides b. Des tophus c. Un psoriasis d. Une entérocolopathie inflammatoire e. Une uvéite
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Les atteintes extra-articulaires des spondyloarthrites sont : le psoriasis, les entéropathie inflammatoires chroniques, les uvéites et dans de rares cas des atteintes cardiaques les tophus (dépôts uratiques visibles sous cutanés) dans la goutte
Rhumatologie
2
4
5,447
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Un homme de 70 ans, présente des douleurs dans les membres inférieurs depuis 8 mois. Ces douleurs sont exacerbées par la marche, qui est limitée à 500 mètres avec le besoin de s'arrêter pour faire diminuer les douleurs. Ces douleurs sont à type de fourmillement, de brulures et de crampes à la marche, il est soulagé en position assise. Les douleurs irradient dans les fesses, à la face postérieure des cuisses ainsi qu’à la face postérieure des deux jambes. Quel diagnostic évoque ce tableau clinique ? a. un canal lombaire rétrécit b. une coxarthrose bilatérale c. une ostéonécrose de hanche d. une sacro-iliite bilatérale e. une spondylodicite infectieuse
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, les douleurs neuropathiques bilatérales, rythmées par la marche avec une claudication, soulagées par la position assise sont caractéristiques d'un canal lombaire rétrécit
Rhumatologie
2
4
5,448
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Un patient est hospitalisé pour lombosciatique L5 droite sur hernie discale paramédiane L4L5 concordante. Il est partiellement soulagé par les morphiniques. A la visite, il vous signale des difficultés à uriner. La palpation abdominale retrouve un globe vésical. Vous demandez à l’infirmière de mettre en place une sonde à demeure. Vous évoquez bien sûr un syndrome de la queue de cheval dans ce contexte. Quel(s) signe(s) clinique(s) recherchez-vous pour étayer votre diagnostic ? a. Signe de Lasègue b. Anesthésie en selle c. Réflexes vifs et polycinétiques aux membres inférieurs d. Signe de Babinski e. Troubles de la sensibilité des membres inferieurs
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A Le signe de Lasègue confirmera la sciatique d’origine radiculaire, mais n’a pas de pertinence pour juger de la présence ou non d’un syndrome de la queue de cheval
Rhumatologie
2
4
5,449
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Une patiente de 35 ans vous consulte dans votre cabinet de rhumatologie pour une polyarthrite touchant les 2 mains et les 2 pieds évoluant depuis 2 mois. Son médecin traitant lui a prescrit un bilan qui montre des leucocytes à 8000/mm3, CRP : 15mg/l, facteur rhumatoide +, Ac anti CCP +. Vous posez le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde. Quelle(s) proposition(s) est (sont) vraies ? a. la polyarthrite rhumatoïde est plus fréquente chez l’homme que chez la femme b. il existe un terrain génétique à la polyarthrite rhumatoïde c. vous recommandez à la patiente d’arrêter de fumer car il s’agit d’un facteur favorisant la polyarthrite rhumatoïde d. Le risque génétique de polyarthrite rhumatoïde semble porté par une région du gène HLA-DRB1 e. le risque génétique de polyarthrite rhumatoïde semble porté par une région du gène HLA-B27
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La PR est 3 fois plus fréquente chez les femmes que les hommes. Il existe un terrain génétique (HLA DR4). Le tabac est un facteur favorisant la PR, il est important de l’expliquer aux patients pour qu’ils arrêtent.
Rhumatologie
2
4
5,450
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Une patiente de 30 ans se présente à votre consultation pour une rougeur des pommettes au niveau du visage après une exposition au soleil ; cette éruption concerne les pommettes et épargne les plis nasogéniens. Elle a par ailleurs des douleurs articulaires des mains qui la réveillent la nuit et prédominent le matin avec un dérouillage de 1 heure. Elle a noté un essoufflement inhabituel au moindre effort et une douleur thoracique. L’examen clinique objective un poids à 70kg, une tension artérielle à 160/80 mmHg, un frottement péricardique, des synovites de 2 métacarpo-phalangiennes proximales droites et gauches. L’ECG montre essentiellement un microvoltage diffus. Quel(s) diagnostic(s) le(s) plus vraisemblable(s) évoquez-vous ? a. une dermite séborrhéique b. un vespertilio c. une polyarthrite lupique d. une péricardite e. un psoriasis facial
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Cette patiente a un lupus systémique devant les signes cliniques de vespertillo, polyarthrite et sérite et une immunologie très évocatrice. Elle a un vespertillo dont la description est typique, une sérite cardiaque évoquée par la dyspnée d’effort avec douleur thoracique, frottement péricaridique et microvoltage. Une polyarthrite devant des arthralgies inflammatoires avec gonflement articulaire La dermite séborrhéique concerne le sillon nasogénien. La photosensibilité et la description dermatologique sont typiques d’un vespertillo ou érythème malaire des pommettes
Rhumatologie
2
4
5,451
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
En radiographie standard, parmi les éléments suivants, lequel ou lesquels plaident en faveur de la nature ostéoporotique d’une fracture vertébrale ? a. Fracture située au-dessus de la troisième vertèbre thoracique b. Présence d’une ostéolyse d'un pédicule c. Respect du mur vertébral postérieur d. Respect de l’arc postérieur e. Caractére asymétrique du corps vertébral de face
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La présence d'une ostéolyse (disparition d'une structure, par exemple une partie de l'arc postérieur, notamment d'un pédicule dans le cas d'une vertèbre borgne ou aspect symétrique du tassement de face) fait craindre une fracture vertébrale "symptomatique", ou "pathologique", secondaire à une infection et surtout à une tumeur vertébrale
Rhumatologie
2
4
5,452
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quelle(s) est (sont) la (les) atteinte(s) extra articulaire(s) connue(s) dans la polyarthrite rhumatoïde ? a. adénopathies b. nodosités sous cutanées c. péricardite d. syndrome des anti phospholipides e. uvéite
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Réponses: ABC Le syndrome des anti phospholipides est une entité à part qui peut être associée à certaines maladies auto immunes particulièrement le lupus mais n'est pas une manifestation extra articulaire Les uvéites sont associées aux spondyloarthrites
Rhumatologie
2
4
5,453
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable,
Concernant le facteur rhumatoïde (FR), quelles sont la (les) réponse(s) exacte(s) : a. Le FR est une immunoglobuline b. La détection du FR peut se faire par technique ELISA c. La présence d'un taux significatif de FR dès le début de la maladie est un élément de mauvais pronostic d. Au début de la polyarthrite rhumatoïde, la recherche de FR est positive dans 50 à 60 % des cas environ e. Le FR est indispensable pour affirmer le diagnostic de polyarthrite rhumatoïde
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable, Le facteur rhumatoïde (FR) est une immunoglobuline, de type IgM le plus souvent, ayant une activité anticorps dirigée contre les immunoglobulines G humaines ou animales. Il était classiquement recherché par la réaction de Waaler-Rose (globules rouges de mouton sensibilisés par du sérum de lapin antiglobules rouges de mouton, la réaction se faisant contre les immunoglobulines antiglobules rouges) ou le test au latex (particules de polyester recouvertes d'immunoglobulines humaines, seuil de positivité : 1/80e de dilution). Actuellement, la détection du FR par néphélométrie laser (technique automatisable exprimée en unités) ou par technique ELISA est la plus répandue et la plus sensible (seuil : 20 UI/mL). Au début de la polyarthrite rhumatoïde, la recherche de FR est positive dans 50 à 60 % des cas environ. La présence d'un taux significatif de facteur rhumatoïde dès le début de la maladie est un élément de mauvais pronostic. Mais la présence de facteur rhumatoïde est loin d'être synonyme de polyarthrite rhumatoïde : le FR n'est ni indispensable ni suffisant pour affirmer le diagnostic. Sa spécificité est de 75 à 85 % et sa sensibilité de 70 à 80 %
Rhumatologie
2
4
5,454
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous voyez en consultation un patient se plaignant d’une douleur de hanche mécanique et vous suspectez une coxarthrose. Quel(s) élément(s) en faveur de cette atteinte recherchez-vous sur les radiographies ? a. Pincement articulaire diffus b. Pincement articulaire localisé c. Présence d´érosions marginales d. Présence d´ostéophytes e. Présence de syndesmophytes
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Les signes cardinaux de l’arthrose en radiographie sont les suivants : - pincement localisé de l’interligne articulaire - ostéophytose marginale - géodes d’hyperpression - ostéocondensation sous-chondrale
Rhumatologie
2
4
5,455
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les médicaments suivants, lequel (lesquels) peut (peuvent) être utilisés dans l'accès aigu de goutte ? a. febuxostat b. anti-inflammatoire non stéroïdien c. methotrexate d. colchicine e. allopurinol
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Un accès microcristallin (goutte ici) est traité par colchicine ou AINS : B, C Les traitements de fond de la goutte sont des hypouricémiants soit des inhibiteurs de la xanthine oxydase (febuxostat et allopurinol) : A et E.
Rhumatologie
2
4
5,456
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quel est l'examen de référence dans l'exploration des tumeurs osseuses ? a. L'IRM b. La radiographie c. Le scanner d. La scintigraphie osseuse e. Le pet-scanner
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, La radiographie, centrée sur la zone symptomatique, est le premier examen d'imagerie à réaliser : elle permet de rechercher des signes évocateurs de bénignité ou de malignité L'IRM est actuellement l'examen de référence, permettant de caractériser plus précisément la tumeur, sa topographie et son extension éventuelle dans les parties molles, et le risque de complications fracturaires ou neurologiques La tomodensitométrie peut préciser les caractères de l'atteinte osseuse (rupture corticale, présence d'appositions périostées, type de matrice osseuse) et rechercher un envahissement des parties molles. La scintigraphie squelettique au technétium permet de rechercher des localisations (hyperfixations) osseuses multiples, orientant vers un processus tumoral métastatique Il s'agit d'un examen très utile en cas d'atteinte métastatique révélatrice pour identifier la lésion primitive.
Santé publique
1
4
5,457
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Un essai randomisé compare la survie sans progression (progression free survival) chez des patients atteint de cancer du poumon avancé traités par alectinib (traitement à l’essai) versus crizolinib (traitement de référence). Les résultats du critère principal de jugement sont indiqués dans la figure suivante ainsi que les résultats de l'analyse en sous-groupes. Quelles sont les propositions vraies ? a. la médiane de survie ne peut être estimée dans aucun des groupes de patients b. la probabilité de survie à un an chez les patients traités par crizolinib est d’environ 50 % c. La survie est meilleure pour les patients traités par alectinib d. l’alectinib semble plus efficace chez les femmes que chez les hommes e. le crizolinib est plus efficace que l’alectinib chez les fumeurs actifs (active smoker)
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, A. médiane : temps au bout du quel la probabilité de survie est de 50% : 12 mois dans groupe criztinib, non estimable dans le groupe alectinib B. vraie C. vraie : p=0.0001<0.05 et % survie meilleur dans le groupe alectinib D. vraie : HR = 0.39 chez les femmes, 0.61 chez les hommes, avec des Intervalles de confiance qui n'incluent pas le HR pour l'autre sexe. E. fausse : HR : 1.16 mais NS dans ce groupe (très large intervalle de confiance, du fait du faible effectif dans ce groupe de patients)
Santé publique
1
4
5,458
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Pour évaluer l'efficacité d'un nouveau médicament visant à prévenir la survenue d'un événement par rapport à un placebo, le calcul du nombre de sujets à inclure nécessite : a. D'estimer l'incidence des critères de jugement secondaires dans le bras placebo b. D'estimer l'incidence du critère de jugement principal dans le bras placebo c. D'estimer la proportion de perdus de vue au cours du suivi d. De choisir l'amplitude de la différence que l'on cherche à mettre en évidence entre le groupe recevant le nouveau médicament et celui recevant le placebo e. De choisir les risques alpha et béta de l´étude
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Le calcul du nombre de sujets pour un essai thérapeutique dépend : du risque de première espèce (alpha), probabilité de mettre en évidence une différence entre les traitements alors qu'elle n'existe pas. Sauf de rares exceptions, ce risque est toujours fixé à 5%. de la puissance P recherchée (capacité à mettre en évidence une différence entre les deux traitements si elle existe vraiment), habituellement fixée au moins à 80%. Le risque de deuxième espèce (bêta) est le risque d'erreur associé (bêta = 1 - P). de la différence que l'on souhaite pouvoir mettre en évidence : il est beaucoup plus facile (et on a donc besoin de moins de sujets) de mettre en évidence une différence entre les traitements si elle est importante de l'incidence du critère de jugement principal (ici, survenue de la maladie) dans le bras placebo (si cette incidence est faible, on aura besoin de beaucoup de sujets pour obtenir un nombre de cas suffisant pour garantir une puissance suffisante). L'incidence de ce critère de jugement dans l'autre bras dépend directement de l'incidence dans le groupe placebo et de la différence attendue entre les deux traitements). d'estimer la proportion de perdus de vue (et d'anticiper la manière dont ils seront pris en compte : analyse en intention de traiter, per-protocole...) qui détermine la proportion de sujets effectivement pris en compte dans l'analyse et l'incidence du critère de jugement (en prenant en compte d'éventuelles imputations de ce critère de jugement pour les perdus de vue). NB : l'étude doit être suffisamment puissante pour l'analyse principale pour l'analyse principale (critère de jugement principal) mais le calcul du nombre de sujet ne doit pas prendre en compte les (parfois nombreux) critères de jugements secondaires.
Santé publique
1
4
5,459
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Lesquels de ces types d'étude correspondent à une preuve scientifique de niveau 2 selon a Haute Autorité de Santé (HAS) ? Une ou plusieurs réponse(s) possible(s). a. analyse de décision fondée sur des études bien menées b. essais comparatifs randomisés de faible puissance c. études de cohortes d. études comparatives non randomisées bien menées e. études cas-témoins
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, source : http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1600564/fr/niveau-de-preuve-et-gradation-des-recommandations-de-bonne-pratique-etat-des-lieux
Santé publique
1
4
5,463
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quel est le niveau de preuve, selon la classification de la Haute Autorité de Santé (HAS), d'une méta-analyse d’essais comparatifs randomisés ? a. 1 b. 2 c. 3 d. 4 e. 5
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Niveau 1 Essais comparatifs randomisés de forte puissance Méta-analyse d’essais comparatifs randomisés Analyse de décision basée sur des études bien menées Niveau 2 Essais comparatifs randomisés de faible puissance Études comparatives non randomisées bien menées Études de cohorte Niveau 3 Études cas-témoin Niveau 4 Études comparatives comportant des biais importants Études rétrospectives Séries de cas Études épidémiologiques descriptives (transversale, longitudinale)
Santé publique
1
4
5,465
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Pour une recherche clinique, le promoteur : a. doit souscrire une assurance spécifique à la recherche pour une étude interventionnelle b. inclut les patients après vérification des critères d’inclusion et de non inclusion c. doit être un médecin d. peut être un centre hospitalier e. peut être un laboratoire pharmaceutique
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Proposition B : Fausse, c'est l'investigateur qui inclut les patients après vérification des critères d'inclusion et de non inclusion. Proposition C : Fausse, le promoteur est une personne physique ou morale qui prend l'initiative de la recherche
Santé publique
1
4
5,467
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Lesquelles de ces méthodes de recherche ne requièrent jamais de randomisation ? Une ou plusieurs réponse(s) possible(s). a. étude de cohorte b. essai thérapeutique sans aveugle c. étude expérimentale évaluant un geste chirurgical d. étude transversale e. étude cas-témoins
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Les études observationnelles (cohorte, cas-témoins et transversales) ne sont par définition pas randomisées. Une étue expérimentale (ou essai) évaluant toute intervention (traitement, diagnostic, etc.) peut être randomisée, même lorsqu'un (double) aveugle n'est pas possible.
Santé publique
1
4
5,468
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les propositions suivantes relatives au dépistage organisé du cancer du sein proposé aux femmes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. Ce dépistage constitue une mesure de prévention secondaire b. Il intéresse particulièrement les femmes présentant une mutation du gène BRCA2 c. La patiente peut aller dans n’importe quel cabinet de radiologie pratiquant la mammographie d. Il s’adresse aux femmes âgées de 50 à 74 ans e. Il ne restera à la charge de la femme qui fait ce dépistage que le prix du ticket modérateur
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, A. Vrai. Sans commentaire B. Faux : il ne concerne que les femmes ne présentant pas de risque particulier de cancer du sein C. Faux : les femmes sont libres de choisir leur radiologue au sein d’une liste de cabinets agréés pour pratiquer le dépistage D. Vrai. Examen proposé tous les 2 ans entre 50 et 74 ansE. Faux (100% pris en charge si seule une mammographie est réalisée). E. Faux (100% pris en charge si seule une mammographie est réalisée).
Santé publique
1
4
5,469
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Dans un article, les auteurs ont souhaité comparer l'efficacité d'un nouvel antibiotique contre placebo pour le traitement des infections urinaires basses. Les patients inclus devaient avoir une infection urinaire basse prouvée, avec une bactérie sensible au nouvel antibiotique. Le critère de jugement principal était l'examen des urines au 10e jour. Le groupe de traitement, placebo ou nouvel antibiotique, était attribué par tirage au sort informatisé sans que le médecin ou le patient sache à quel groupe appartenait le patient. Parmi les caractéristiques suivantes, lesquelles s'appliquent à cette étude ? a. étude thérapeutique de supériorité b. étude observationnelle c. étude contrôlée d. étude randomisée e. étude en double insu
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Une étude d'efficacité implique un essai thérapeutique de supériorité (contrairement à un essai de non-infériorité pour lequel on souhaitera démontrer que le nouveau traitement n'est pas "moins bon" que le précédent).
Santé publique
1
4
5,470
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
La mortalité prématurée, en France (une ou plusieurs réponses possibles) : a. Désigne la mortalité des sujets avant 65 ans b. Désigne la mortalité chez les enfants nés avant terme c. Désigne la mortalité chez les nouveau-nés d. Comporte une part évitable liée aux comportements à risque e. A pour première cause les décès accidentels chez les jeunes de 15-24 ans
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, La mortalité « prématurée » a été définie comme l'ensemble des décès survenus avant 65 ans, seuil arbitraire mais correspond notamment à l'âge de départ à la retraite. La mortalité « évitable » a été définie comme l'une des trois composantes de la mortalité « prématurée » : celle attribuable à des causes de décès liées à des comportements à risque (les deux autres composantes étant attribuables aux causes de décès associées au système de soins et autres causes de décès). Ces indicateurs ont été développés à partir des années 1990 dans le but d'orienter les politiques de santé publique. Ils permettent de comparer les pays entre eux afin d'identifier des priorités d'actions et de travailler à la réduction des causes de décès pouvant faire l'objet d'interventions disponibles, efficaces et connues. La France se caractérise justement par des taux de décès « prématurés » nettement plus élevés que ses voisins, alors que les niveaux de mortalité sont très favorables pour les personnes âgées. Source : Haut Conseil de la santé publique, Indicateurs de mortalité « prématurée » et « évitable », 2013 [lien]
Santé publique
1
4
5,471
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Le travail en équipe repose sur un concept multidimensionnel : la collaboration. Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) qui est(sont) vraie(s) ? a. Au point de vue juridique, la collaboration autorise le médecin à déléguer n'importe quelle tâche b. Au point de vue psychologique, la collaboration dépend de la conscience des acteurs c. Au point de vue fonctionnel, la collaboration dépend de la cohésion des membres de l'équipe d. La collaboration s'organise lors de la répartition des tâches e. La collaboration, au point de vue pédagogique, c'est apprendre à travailler individuellement.
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Un médecin ne peut déléguer, il collabore. Collaborer, c'est aussi apprendre à travailler ensemble.
Santé publique
1
4
5,473
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les propositions suivantes, lesquelles participent à la comparabilité des groupes dans un essai thérapeutique de supériorité ? Une ou plusieurs réponse(s) possible(s). a. la randomisation b. le double aveugle c. l'analyse en intention de traiter (ITT) d. l'utilisation d'un placebo ou d'un traitement de référence e. la réalisation d'une étude multicentrique
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La randomisation garantit la comparabilité initiale des groupes en distribuant les caractéristiques à l'inclusion des deux groupes au hasard. Le double aveugle, permis notamment par l'utilisation d'un placebo ou d'un traitement de référence, permet de maintenir la comparabilité des groupes après randomisation, en évitant que la mesure du critère de jugement ne soit altérée par la connaissance de l'intervention par du sujet ou l'investigateur. L'analyse en ITT permet de ne pas altérer la comparabilité initiale permise par la randomisation. La réalisation d'une étude multicentrique n'impacte pas la comparablité des groupes.
Santé publique
1
4
5,474
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Appliquée à la prévention des cancers, quelle(s) affirmation(s) est(-sont) exacte(s) concernant la prévention selon l’Organisation Mondiale de la Santé ? a. la prévention primaire vise à empêcher l’apparition d’un cancer b. la prévention secondaire vise à dépister un cancer à un stade initial c. la vaccination contre le papillomavirus est un acte de prévention secondaire d. le dépistage du cancer du col par frottis cervico-utérin est un acte de prévention primaire e. le dépistage organisé du cancer du sein par mammographie est un acte de prévention secondaire
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La vaccination contre le papillomavirus est un acte de prévention primaire et non secondaire ; Le dépistage du cancer du col par frottis cervico-utérin est un acte de prévention secondaire. Pour aller plus loin : http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/annexes.pdf
Santé publique
1
4
5,475
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable,
A propos des directives anticipées, parmi les propositions suivantes , quelle(s) est (sont) celle(s) qui est (sont ) vraies ? a. Les directives anticipées peuvent être rédigées par les mineurs b. Les directives anticipées sont révocables c. Les directives anticipées sont révisables d. Les directives anticipées doivent être renouvelées tous les trois ans e. Les directives anticipées s'imposent au médecin pour toute décision d'investigation comme d'intervention ou de traitement
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable, Toutes personne majeure peut rédiger des directives anticipées. Elles s'imposent au médecin quelle que soit la décision. Elles n'ont pas de limite dans le temps, mais sont révisables, révocables. Inaproppriées ou non conformes à la situation médicale elles peuvent être remises en cause par le médecin.
Santé publique
1
4
5,476
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
L’amélioration de la qualité de la prise en charge et de l’accompagnement des malades atteints de maladies chroniques passe d’abord par de bonnes pratiques professionnelles. Un autre point majeur est la promotion de parcours de soins. Quelle(s) affirmation(s) est (sont) vraie(s) concernant les principes et les finalités des parcours de soins ? a. un parcours de soins de qualité comprend le juste enchaînement et au bon moment des différentes compétences professionnelles liées aux soins b. un des axes est de traiter le plus longtemps possible les patients dans l’hôpital c. la coordination des interventions professionnelles est un point fondamental du parcours de soin d. la coordination du suivi médical est confiée au médecin traitant e. la nécessité d’un parcours de soin coordonné ne s’applique pas aux pédiatres, aux cardiologues et aux psychiatres
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Les objectifs finaux de l’approche « parcours » peuvent être résumés dans la phrase suivante : faire en sorte qu’une population reçoive les bons soins par les bons professionnels dans les bonnes structures au bon moment. Le tout au meilleur coût. Pour aller plus loin : Voir site de la HAS et de l’ARS : http://www.ars.sante.fr/Parcours-de-soins-parcours-de.148927.0.html et http://www.ars.sante.fr/uploads/media/Lexique_parcours_def.pdf
Santé publique
1
4
5,477
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Un étranger âgé de 40 ans, résidant de manière régulière et continue en France depuis 6 mois, sans emploi ni revenu, et sans aucun antécédent médical peut prétendre à : a. L´Allocation Adulte Handicapé (AAH) b. L´Aide Médicale d´Etat (AME) c. La Couverture Maladie Universelle (CMU) d. La Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMUc) e. L´Allocation Personnalisée à l´Autonomie (APA)
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, Données mises en avant dans le référentiel national ECN par le collège des enseignants de psychiatrie
Santé publique
1
4
5,478
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Lesquels de ces types d'étude correspondent à un grade de recommandation A (preuve scientifique établie) selon la Haute autorité de santé (HAS) ? Une ou plusieurs réponse(s) possible(s). a. Essai comparatif randomisé de forte puissance b. Méta-analyse d'essais comparatifs randomisés c. étude de cohorte d. étude cas-témons e. étude épidémiologique transversale
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, source : https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-06/etat_des_lieux_niveau_preuve_gradation.pdf
Santé publique
1
4
5,479
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
L’Aide Médicale de l’État (AME), en France : a. Est prévue dans le dispositif de la CMU b. Repose sur la preuve d'un séjour de plus de 3 mois sur le territoire français c. S'adresse aux étrangers en situation régulière d. Peut ne fournir qu'une couverture complémentaire e. Prend en charge les dépenses de santé à 100% (sur la base des tarifs Sécurité Sociale)
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Les malades étrangers en situation régulière (titre de séjour obtenu ou en cours de demande, asile) peuvent accéder à une couverture sociale dans les mêmes conditions que les malades français : Sécurité Sociale en tant que cotisant (activité professionnelle) ou ayant droit (ex. : conjoint), CMU en fonction de leurs ressources. Ils doivent pour cela justifier (liste précise de documents) du fait qu'ils résident en France de façon stable depuis plus de 3 mois. L'AME « s'inscrit dans le cadre de la lutte contre les exclusions » et « s'adresse aux ressortissants en situation irrégulière et précaire ». Là aussi, des conditions s'appliquent cependant : ressources inférieures à un plafond défini et séjour en France depuis une durée ininterrompue de 3 mois au mois. L’AME prend en charge les dépenses de santé jusqu’à 100 % des tarifs maximum fixés par l’assurance maladie. Selon l'évolution de leur situation au regard de la loi, les malades étrangers peuvent passer d'un dispositif à l'autre. Sources : ameli.fr, L'aide médicale de l'État [lien] et cmu.fr, Vous êtes étranger en situation irrégulière ? [lien]
Santé publique
1
4
5,481
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Parmi les propositions suivantes concernant les événements indésirables graves, lesquelles sont vraies ? a. Ils peuvent survenir lors de la réalisation d'une investigation, d'un traitement ou d'un acte de prévention b. Ils reposent sur le caractère inattendu et l'existence d'un dommage manifestement grave pour le patient c. Leur déclaration est obligatoire d. Ils ne peuvent être déclarés que par un médecin e. Leur fréquence est inférieure à 1 pour 1000 journées d'hospitalisation
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Dans le système de soins, un événement indésirable se définit comme tout incident préjudiciable à un patient hospitalisé survenu lors de la réalisation d’un acte de prévention, d’une investigation ou d’un traitement. (Décret n° 2010-1408 du 12 novembre 2010). Le caractère inattendu et l’existence d’un dommage manifestement grave (admission en réanimation, réintervention chirurgicale, pronostic vital en jeu, séquelles graves) en rapport avec des soins (diagnostic, traitement, prévention) constituent les éléments clefs de cette définition. Art. L. 1413-14 (Loi nº 2002-303 du 4 mars 2002 art. 23 II JO du 5 mars 2002 ; Loi nº 2004-806 du 9 août 2004 art. 117 I JO du 11 août 2004) : « Tout professionnel ou établissement de santé ayant constaté une infection nosocomiale ou tout autre événement indésirable grave lié à des soins réalisés lors d'investigations, de traitements ou d'actions de prévention doit en faire la déclaration à l'autorité administrative compétente » ; En 2004 et 2009, deux Enquêtes Nationales sur les Événements Indésirables graves (EIG) associés aux Soins (ENEIS1 en 2004 et ENEIS2 en 2009) ont rapporté une prévalence élevée d’événements indésirables graves : de 275 000 à 395 000 chaque année ce qui représente environ 6,2 EIG pour 1000 jours d’hospitalisation. Plus d’un tiers des EIG seraient évitables renforçant l’idée d’une nécessaire action préventive
Santé publique
1
4
5,483
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Concernant la télémédecine, quelle(s) est (sont) la(les) proposition(s) correcte(s) ? a. La télémédecine est une réponse aux inégalités d’offre de soins sur le territoire. b. La télémédecine permet un meilleur suivi des patients souffrant de pathologies chroniques. c. La télémédecine peut être pratiquée par tous les médecins libéraux. d. La présence d’un médecin est obligatoire pour la réalisation d’un acte de télémédecine. e. La télémédecine est une forme de pratique médicale soumise aux mêmes exigences de qualité et de sécurité que les actes classiques.
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, D : la présence d'un professionnel médical (médecin, sage-femme, chirurgien dentiste) est obligatoire.
Santé publique
1
4
5,485
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
La procédure de certification a. a lieu tous les 10 ans b. Est facultative pour les médecins c. est facultative pour les établissements de santé d. comporte trois étapes : auto-évaluation, visite, rapport de certification e. a pour objectif d'améliorer la qualité des soins et la sécurité des patients
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Propositions B et C : Fausses, la procédure de certification concerne les établissements de santé et elle est obligatoire
Santé publique
1
4
5,487
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Mr E. présente une déformation en équin droit dans les suites de l’exérèse d’une néoplasie cérébrale. Vous souhaitez lui prescrire une orthèse de type releveur. Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. les orthèses de série doivent être prescrites sur une ordonnance de grand appareillage b. seul un médecin de Médecine Physique et de Réadaptation, chirurgien Orthopédiste ou Rhumatologue peut prescrire ce type d’orthèse c. les orthèses de type releveur réalisées sur moulage sont prescrites par l’ortho-prothésiste d. l’orthèse releveur vise à corriger le défaut de flexion dorsale active durant la phase oscillante de marche e. dans le cas de Mr E, seule une orthèse réalisée sur moulage serait prise en charge à 100% par la sécurité sociale
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, A. Les orthèses de série doivent être prescrites sur une ordonnance classique B. Cela s’applique au grand appareillage C. Les orthèses releveur réalisées sur moulage sont réalisées par l’ortho-prothésiste Vrai Non, car cancer = ALD donc le petit appareillage est aussi remboursé à 100% (dans la limite des tarifs sécu)
Santé publique
1
4
5,489
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les propositions suivantes relatives au rôle de l’Agence National de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. Elle est chargée de réaliser des essais randomisés afin d’évaluer l’efficacité d’un médicament b. Elle est chargée de coordonner l’action des Centre d’Evaluation et d’Information sur la Pharmacodépendance (CEIP) c. Elle est chargée de la vigilance associée à l’assistance médicale à la procréation d. Elle est chargée d’évaluer la sécurité d’emploi des médicaments e. Elle est chargée de la pharmacovigilance des médicaments vétérinaires
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Rep : A. Faux, non elle ne les réalise pas mais elle surveille les essais mis en route sur le territoire (du point de vue méthodologique, éthique, ….). D’ailleurs tout essai randomisé doit faire l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’ANSM (étude de type 1). B. Vrai. C. Faux, c’est l’Agence de la biomédecine qui gère cet aspect. D. Vrai à partir de données publiées, de rapports, de résultats d’essai, …. E. Faux. Elle est chargée de la pharmacovigilance des produits de santé destiné à l’homme et non aux animaux. C’est l’ANSES qui est en charge de cette pharmacovigilance.
Santé publique
1
4
5,490
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
A propos du tiers payant, indiquez quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) : a. Le tiers payant consiste dans le remboursement à l´assuré par un organisme complémentaire des frais engagés pour des soins b. Le tiers payant consiste dans le remboursement à l´assuré par l´assurance maladie des frais engagés pour des soins c. Le tiers payant consiste dans le remboursement à 100 % des frais engagés pour des soins par l´assurance maladie d. Le tiers payant consiste à dispenser l´assuré de l´avance des frais pris en charge par l´assurance maladie e. Avant l´entrée en vigueur de la loi de modernisation du système de santé débattue en 2015, le tiers payant n´était jamais pratiqué pour aucune consultation médicale
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, A. Faux. Le tiers payant consiste pour l’assuré dans la dispense de l’avance des frais pris en charge par l’assurance maladie (et éventuellement aussi par un organisme complémentaire). Le professionnel de santé sera remboursé directement par l’assurance maladie (et éventuellement aussi par un organisme complémentaire). B. Faux. cf réponse A C. Faux. cf réponse A D. Vrai. E. Faux. Avant la généralisation du tiers payant à l’ensemble des assurés et ayants-droits, le tiers payant était obligatoirement appliqué dans certains cas : aux bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C), de l’Aide Médicale d’Etat (AME), de l’Aide pour une Complémentaire Santé (ACS), aux personnes victimes d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle…
Santé publique
1
4
5,491
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
On souhaite planifier un essai clinique randomisé de phase 3 comparant l'effet d'un nouvel anti-hypertenseur à un traitement de référence. Le critère de jugement principal est la différence de pression artérielle systolique (PAS) entre une mesure à l'inclusion et une mesure à 1 an. Quels paramètres doivent être fixés ou estimés pour calculer le nombre de sujets nécessaires pour cette étude ? Une ou plusieurs réponse(s) possible(s). a. Risque de première espèce (alpha) b. PAS moyenne à l'inclusion dans le groupe "nouvel hypertenseur" c. PAS moyenne à l'inclusion dans le groupe "traitement de référence" d. Différence de PAS à 1 an dans le bras "nouvel hypertenseur" e. Différence de PAS à 1 an dans le bras "traitement de référence"
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Cette étude nécessite notamment de fixer le risque de première espèce (alpha) et la puissance ou le risque de deuxième espèce (bêta), d'estimer la proportion de perdus de vue et la différence attendue entre les groupes pour le critère de jugement principal (valeur moyenne et variabilité, exprimée par exemple par une variance ou un écart-type). Les sujets étant randomisés, on doit faire l'hypothèse que la PAS moyenne sera identique à l'inclusion dans les deux groupes, cette valeur est donc sans intérêt pour estimer la différence attendue entre les groupes. Il est en revanche nécessaire d'avoir une idée de l'effet de chacun des deux traitements (diminution de la PAS dans chacun des bras ou différence attendue entre les bras).
Santé publique
1
4
5,492
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Concernant la recherche dans le domaine de la santé, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? a. L’avis du comité de protection des personnes (CPP) n’est pas nécessaire pour un travail de recherche observationnel. b. L’avis du comité de protection des personnes (CPP) est obligatoire pour un travail de recherche interventionnel à risques et contraintes minimes. c. La recherche sur les médicaments est incluse dans la loi Jardé. d. Le consentement des personnes doit être recueilli pour les études interventionnelles. e. Les personnes incluses dans un protocole de recherche peuvent se retirer de l’étude à tout moment sous certaines conditions.
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, E : les sujets inclus dans une étude peuvent se retirer à tout moment sans avoir à donner de raison.
Santé publique
1
4
5,494
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Le taux d’incidence d’une maladie a. peut être calculé dans les études de cohorte b. peut être calculé dans les études transversales c. peut être calculé dans les études cas-témoins d. diminue si un traitement préventif est mis en place e. peut être calculé dans les groupes exposés et non exposés
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Propositions B et C : Le taux d'incidence ne peut être calculé que dans les études longitudinales (patient suivi ). Dans une étude cas-témoins, le nombre de malades et non malade étant fixé, le taux d'incidence ne peut pas être caclulé.
Urologie
1
4
5,495
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quels éléments figurent dans le bilan métabolique de 1ère intention dans le cadre d’un 1er épisode de colique néphrétique ? a. bilan sanguin : créatininémie, calcémie, glycémie à jeun, uricémie b. bilan sur urines de 24 h : créatinine, volume total, calcium, sodium, urée, urates c. bilan sur urines du matin (à jeun) : pH, densité, BU, cristallurie d. bilan génétique avec accord du patient e. pas de bilan pour un premier épisode de colique néphrétique
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Commentaire de correction de la question: Ce bilan est actuellement systématiquement prescrit dès le premier épisode lithiasique. Il comprend : un bilan sanguin : créatininémie, calcémie, glycémie à jeun, uricémie ; un bilan sur urines de 24 h : créatinine, volume total, calcium, sodium, urée, urates ; un bilan sur urines du matin (à jeun) : pH, densité, BU, cristallurie. Les conditions de recueil des urines de 24 h doivent être précises. Il est important que le patient ne modifie pas ses habitudes alimentaires pour la réalisation de ce bilan. Il doit être réalisé à plus d’un mois d’un épisode aigu ou d’un geste urologique.
Urologie
1
4
5,497
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Quels sont les facteurs de risque du cancer de la prostate ? a. Le tabac. b. Le diabète. c. Les antécédents familiaux de cancer de la prostate. d. L'hypertrophie bénigne de la prostate. e. L'origine africaine chez les patients antillais.
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Il n'y a pas de mise en évidence de lien entre l'alimentation et le cancer de la prostate.
Urologie
1
3
5,498
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct,
Concernant les tumeurs de vessie: a. L’intoxication tabagique multiplie par 3 le risque de tumeur de la vessie b. La normalité de la cytologie urinaire n'exclut pas le diagnostic de tumeur de la vessie c. L'étape de la fibroscopie vésicale diagnostique avant la résection endoscopique est toujours indispensable d. 90% des tumeurs de la vessie sont des carcinomes urothéliaux
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, La recherche de cellules tumorales dans les urines recueillies après la miction est essentielle à la prise en charge des tumeurs de la vessie. Il s'agit d'un examen anatomopathologique puisqu'il correspond à un examen au microscope de la morphologie des cellules. Sa normalité n'exclut pas le diagnostic de tumeur de la vessie. Sa positivité traduit la présence d'une tumeur n'importe où dans la voie excrétrice urinaire. Lorsqu'un patient est adressé par un médecin généraliste avec un examen d'imagerie (échographie ou tomodensitométrie) évoquant fortement une tumeur de la vessie, l'étape de la fibroscopie vésicale diagnostique avant la résection endoscopique devient optionnelle.
Urologie
1
4
5,499
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Un patient de 53 ans présente un trouble de l’érection d’apparition progressive depuis 12 mois. Il n’a pas eu de bilan sanguin depuis son service militaire il y a plus de 30 ans. Quel bilan biologique devra-t-il réaliser en 1ère intention ? a. Ionogramme sanguin + créatininémie b. Bilan hépatique c. Testostéronémie biodisponible d. TSH e. Bilan lipidique
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, en 1ère intention il faut effectuer : une glycémie à jeun et une hémoglobine glyquée en cas de patient diabétique connu ; un bilan lipidique : cholestérol total, HDL, triglycérides ; une testostéronémie totale et biodisponible chez les hommes de plus de 50 ans en cas de symptômes évocateurs de déficit en testostérone ; en l'absence de bilan biologique récent, dans les cinq dernières années, demander : NFS, créatininémie, ionogramme et un bilan hépatique ; le PSA total est dosé en fonction des symptômes et de l'examen prostatique dès lors qu'une androgénothérapie est envisagée (CI en cas de cancer de la prostate).
Urologie
1
4
5,501
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Quels sont les facteurs pronostiques reconnus pour le cancer du rein? a. le stade tumoral b. le grade de Führman c. l'hypercalcémie d. l'altération de l'état général e. une composante nécrotique
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, le stade tumoral, le grade de fuhrman et l'AEG sont les 3 principaux facteurs pronotiques dans le cancer du rein
Urologie
1
4
5,502
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Un patient de 61 ans présente une hypertrophie bénigne de prostate. Vous lui proposez une résection trans-urétrale de prostate. Parmi les propositions suivantes concernant cette intervention, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. elle est la seule solution chirurgicale à cette pathologie b. elle est proposée si le volume de prostate est < 80 g c. elle peut être proposée après échec du traitement médicamenteux d. elle expose le patient au risque d'anorgasmie e. elle expose le patient au risque d'éjaculation rétrograde
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A : Autres techniques chirurgicales : Adénomectomie voie haute (AVH), Enucléation Laser trans-urétrale de prostate (Holep), Vaporisation trans-urétrale de prostate (Greenlight) B : Risque de TURP syndrome, si plus d’ 1h de résection. Limiter le geste à 1h, soit 60 à 80cc d’adénome. (vitesse de résection moyenne = 1cc / minute) C : La RTUP peut être même sans essai d’un traitement alpha-bloquant si complquée (calcul, rétention aigue..) D : Différencier éjaculation et orgasme E : Ejaculation rétrograde secondaire à la résection du col vésical
Urologie
1
4
5,504
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Quel(s) sont le(s) critère(s) qui définissent une tumeur de prostate de bas risque selon D’Amico ? a. PSA entre 10 et 20 ng/mL b. un toucher rectal normal c. un score de Gleason de 7 aux biopsies d. moins de 2 biopsies positives e. absence de lésion visible sur l'IRM prostatique
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Classification de D’Amico: Afin de mieux guider la prise en charge, D’Amico a proposé de classer les cancers en trois groupes en fonction de leur risque de progression : Classification de D’Amico: • Risque faible : PSA < 10 ng/mL et score de Gleason ≤ 6 et stade clinique T1c ou T2a. • Risque intermédiaire : PSA compris entre 10 et 20 ng/mL ou score de Gleason de 7 ou stade T2b. • Risque élevé : PSA > 20 ng/mL ou score de Gleason ≥ 8 ou stade clinique T2c.
Urologie
1
4
5,505
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
A propos de la vasectomie, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s) ? a. il s'agit d'une ligature bilatérale des cordons spermatiques b. le volume du liquide séminal est réduit après l'intervention c. elle est efficace après 2 mois d. elle peut être réalisée sous anesthésie locale e. elle provoque une stérilité d'origine obstructive
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, on ligature les déférents, pas les cordons spermatiques (qui contiennent aussi artère et veines testiculaires)
Urologie
1
4
5,508
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
Quelle la cause principale de l'insuffisance rénale chronique compliquant une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP)? a. Prostatites à répétition b. Formation de calculs vésicaux c. Formation de diverticules vésicaux d. Reflux vésico-urétéral e. Hématuries macroscopiques
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, Les prostatites, les calculs vésicaux de stase, les diverticules et les hématuries macroscopiques sont des complication de l'HBP. Hormis les hématuries, ces complications sont la conséquence d'une mauvaise vidange vésicale avec un résidu post-mictionnel important. Ce résidu a une incidence sur le haut appareil quand la pression vésicale dépasse les capacités anti-reflux des méats urétéro-vésicaux entraînant un reflux d'urines vers les reins avec une insuffisance rénale chronique au stade ultime.
Urologie
1
4
5,509
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quel est le type histologique le plus fréquemment rencontré dans les tumeurs de vessie? a. Carcinome épidermoïde b. Carcinome urothélial c. Sarcome d. Carcinome neuro-endocrine e. Séminome
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Le carcinome épidermoïde est le deuxième type histologique. C'est la forme de tumeur de vessie la plus fréquente dans les zones endémiques à la bilharziose. L'adénocarcinome est la 3ème en fréquence. Les facteurs de risques sont l'infection chronique à S. haematobium (bilharziose), l'endométriose, les agrandissements vésicaux et l'exstrophie vésicale. Le carcinome neuro-endocrine est une forme rare de cancer de vessie. Le séminome est une tumeur d'origine testiculaire et non vésicale.
Urologie
1
4
5,511
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Concernant les tumeurs vésicales : qu'elle(s) est ou sont la ou les propositions justes ? a. Le tabagisme est le facteur de risque majeur de tumeur de la vessie b. La normalité de la cytologie urinaire n'exclut pas le diagnostic de tumeur de la vessie c. 90% des tumeurs de la vessie sont des carcinomes urothéliaux d. L'étape de la fibroscopie vésicale diagnostique avant la résection endoscopique est toujours indispensable e. Le cancer de la vessie est le premier cancer urologique en fréquence
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, La recherche de cellules tumorales dans les urines recueillies après la miction est essentielle à la prise en charge des tumeurs de la vessie. Il s'agit d'un examen anatomopathologique puisqu'il correspond à un examen au microscope de la morphologie des cellules. Sa normalité n'exclut pas le diagnostic de tumeur de la vessie. Sa positivité traduit la présence d'une tumeur n'importe où dans la voie excrétrice urinaire. Lorsqu'un patient est adressé par un médecin généraliste avec un examen d'imagerie (échographie ou tomodensitométrie) évoquant fortement une tumeur de la vessie, l'étape de la fibroscopie vésicale diagnostique avant la résection endoscopique devient optionnelle. Le cancer de la vessie est le deuxième cancer urologique en fréquence après le cancer de la prostate
Urologie
1
4
5,512
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Concernant les indications chirurgicales de traitement de l'hypertrophie bénigne de prostate (HBP), quelles sont les propositions correctes ? a. La chirurgie est impérative lorsque la vessie présente des signes de lutte b. En cas d'échecs de sevrage de la sonde vésicale sous alpha-bloquants après une rétention d'urine, on peut proposer une chirurgie de l'HBP c. En cas d'HBP de volume supérieur à 200g, on proposera plutôt une adénomectomie prostatique par voie haute d. La chirurgie de l'HBP (résection endoscopique ou adénomectomie) est responsable d'une éjaculation rétrograde e. En cas de résection endoscopique de prostate prolongée sous glycocolle, il existe un risque d'hypernatrémie
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Les indications de chirurgie de l'HBP sont les rétentions d'urine ave échec de sevrage vésical sous alpha-bloquants, les insuffisances rénales obstructives sur HBP et les calculs vésicaux de stase. En cas d'hématurie ou de prostatite à répétition sur HBP on pourra également discuter d'une indication chirurgicale. L'aspect cystoscopique ou échographique de vessie de lutte n'est pas une indication formelle chirurgicale, lorsqu'il est isolé. La résection endoscopique de prostate est indiquée pour les HBP < 60-80g, elle peut entraîner un TURP syndrome sous glycocolle avec hyponatrémie. L'adénomectomie par voie haute est plus morbide et est indiquée > 80g, les deux interventions entraînent une éjaculation rétrograde.
Urologie
1
4
5,514
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Un patient de 25 ans présente une lésion palpable suspecte au niveau testiculaire et est adressé à votre consultation. Quels marqueurs biologiques allez-vous prescrire ? a. LDH b. HCG totale c. CRP d. G6PDH e. Alpha-Foeto-protéine
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Les marqueurs sériques tumoraux sont indispensables pour la classification de la maladie et son suivi. L'α-foeto-protéine (αFP) est produite par la composante de carcinome embryonnaire ainsi que par le contingent vitellin. Sa demi-vie est comprise entre 5 et 7 jours. L'HCG totale (gonadotrophine chorionique humaine) est produite par le contingent syncitio-trophoblastique. Elle est caractéristique des choriocarcinomes et des tumeurs mixtes. Sa demi-vie est de 2 à 3 jours. Il n'y a pas lieu de doser la sous-unité β de l'HCG. Elle peut être modérément élevée lors de pathologies hépatiques bénignes (cirrhose, hépatite) ou malignes (carcinome hépatocellulaire). Environ 51 % des TG présentent une élévation d'un de ces deux marqueurs. Dans les TGNS, l'αFP et l'HCG sont élevées respectivement dans 50 à 70 % des cas et dans 40 à 60 % des cas. L'HCG est élevée dans approximativement 30 % des TGS. La lactate déshydrogénase (LDH) est fréquemment augmentée au cours des cancers du testicule, notamment dans 80 % des TGS, mais n'est pas spécifique. Son élévation est corrélée au volume tumoral et au degré de nécrose tumorale. Les LDH ont une valeur pronostique dans les formes métastatiques. La phosphatase alcaline placentaire (PLAP) n'est plus utilisée en pratique courante du fait d'un manque de sensibilité et de spécificité.
Urologie
1
4
5,516
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Les signes cliniques en faveur d’une torsion du cordon testiculaire peuvent être: a. température b. testis ascensionné c. testis horizontalisé d. amplification de réflexe crémastérien e. bourse inflammatoire et douloureuse
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Les signes de la torsion sont unilatéraux : -bourse inflammatoire et douloureuse, augmentée de volume ; -testicule dur, ascensionné, rétracté à l’anneau inguinal, horizontalisé ; -abolition du réflexe crémastérien ; -parfois, palpation du tour de spire.
Urologie
1
4
5,518
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quels sont les examens à réaliser avant le traitement d’une tumeur de prostate de stade élevé selon D’Amico chez un homme de 62 ans ? a. Un PET-Scan à la choline b. Une IRM pelvienne c. Une scintigraphie osseuse d. Un scanner cérébral e. Une échographie prostatiqueActuellement, une IRM multiparamétrique est recommandée selon l'AFU dans les cancers de la prostate de risque intermédiaire et élevé pour évaluer le siège des tumeurs, l'infiltration ou le franchissement de la capsule et l'envahissement des vésicules séminales.
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Actuellement, une IRM multiparamétrique est recommandée selon l'AFU dans les cancers de la prostate de risque intermédiaire et élevé pour évaluer le siège des tumeurs, l'infiltration ou le franchissement de la capsule et l'envahissement des vésicules séminales. La scintigraphie osseuse doit être réalisée dans le cadre du cancer de la prostate de risque intermédiaire et haut risquede D'Amico.
Urologie
1
4
5,519
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
A propos de la vasectomie, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s) ? a. il s'agit d'une ligature bilatérale des cordons spermatiques b. le volume du liquide séminal est réduit après l'intervention c. elle est efficace après 2 mois d. elle peut être réalisée sous anesthésie locale e. elle ne conduit à aucune modification du volume testiculaire
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, on ligature les déférents, pas les cordons spermatiques (qui contiennent aussi artère et veines testiculaires)
Urologie
1
4
5,520
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
A propos du rapport PSA libre/PSA total: a. se prescrit en 1ère intention pour une valeur du PSA entre 4 et 10 ng/mL b. se prescrit après une 1ère série de ponction-biopsie prostatique négative c. est prescrit si l'espérance de vie est inférieure à 10 ans d. un rapport abaissé (<10%) évoque une pathologie tumorale e. un rapport augmenté (>20%) évoque une hyperplasie bénigne prostatique
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, les cellules cancéreuses produisent peu de PSA libre; le rapport est donc abaissé en cas de pathologie tumorale.
Urologie
1
4
5,521
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Quelle(s) est(sont) la(les) affirmation(s) exacte(s) concernant une hématurie microscopique ? a. elle peut être dûe à une origine urologique b. sa confirmation nécessite un examen cytologique du culot urinaire c. elle est habituelle chez les patients recevant un anti-coagulant oral d. le seuil de détection à la bandelette urinaire est de 5000 globules rouges/mL e. elle peut entrainer une rétention aiguë d’urines
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, D: le seuil de l'HU micro à la BU est de 2 à 5 GR/mm3. On retient un seuil à 10/mm3 pour retenir le diagnostic d'HU micro
Urologie
1
4
5,522
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Quel(s) est(sont) le(s) traitement(s) possible(s) pour une incontinence urinaire par urgenturie ? a. anti-cholinergique b. stimulation tibiale postérieure c. pose de bandelette sous urétrale d. injection intra-détrusorienne de toxine botulique e. sphincter urinaire artificiel
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, les bandelettes sont des traitements de l'incontinence d'effort le sphincter artificiel est utile en cas d'insuffisance sphinctérienne : tableau de fuites permanentes (repos et effort) sans besoin ressenti ni capacité de retenue
Urologie
1
4
5,523
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Quels sont les examens complémentaires de première intention à visée étiologique chez l’homme de plus de 50 ans se plaignant d’une dysfonction érectile associée à une diminution de la libido ? a. PSA total b. Prolactinémie c. Glycémie à jeun d. Testostéronémie totale et biodisponible e. LH
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, En première intention, il faut effectuer : •une glycémie à jeun et une hémoglobine glyquée en cas de patient diabétique connu ; •un bilan lipidique : cholestérol total, HDL, triglycérides ; •une testostéronémie totale et biodisponible chez les hommes de plus de 50 ans en cas de symptômes évocateurs de déficit en testostérone ; •en l'absence de bilan biologique récent, dans les cinq dernières années, demander : NFS, créatininémie, ionogramme et un bilan hépatique ; •le PSA total est dosé en fonction des symptômes et de l'examen prostatique dès lors qu'une androgénothérapie est envisagée (CI en cas de cancer de la prostate).
Urologie
1
4
5,524
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Vous recevez aux urgences un jeune homme de 30 ans qui présente un écoulement urétral purulent depuis 72h, apparu brutalement suite à un rapport non protégé. Il présente des brûlures mictionnelles sans fièvre. Quelles sont les propositions correctes ? a. Il s'agit d'un tableau probable d'urétrite gonococcique b. Le bilan nécessite des prélèvements bactériologiques de l'écoulement urétral et une PCR du 1er jet urétral c. Le traitement antibiotique minute comprend une bithérapie Ceftriaxone + Rovamycine d. La sensibilité de Nesseira gonorrhoeae aux fluoroquinolones est bonne e. La prise en charge inclut le dépistage et traitement des partenaires et le dépistage des autres IST
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, L'urétrite à gonocoque correspond à un tableau assez bruyant avec écoulement purulent. Le traitement minute comprend une bithérapie par Ceftriaxone 500mg en IV ou IM + azithromycine 1g per os (ou doxycycline 200mg/jour pendant 7 jours).
Urologie
1
4
5,526
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Une patiente de 50 ans est prise en charge pour incontinence urinaire permanente. Elle ne peut plus retenir ses urines à l’effort ni lors de besoins urgents. Elle porte des protections en permanence. Elle a comme antécédents un diabète de type 2, un surpoids avec un IMC mesuré à 38 kg/m2, une hypertension artérielle, une hypercholestérolémie. Elle n’est pas tabagique. Son traitement comprend : metformine, lecarnidipine, simvastatine, ramipril. Parmi les propositions suivantes concernant le bilan étiologique de son incontinence urinaire, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. bilan urodynamique b. échographie de l'appareil urinaire avec mesure du residu post mictionnel c. imagerie du haut appareil d. cystographie e. cystoscopie
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Bilan uro dynamique car incontinence mixte. Si incontinence urinaire à l’effort pure, le bilan UD est non obligatoire Cystographie non nécessaire. Cystoscopie en cas d’hématurie ou facteurs de risques de tumeur urothéliale (Tabac)
Urologie
1
4
5,527
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
A propos de la cytologie urinaire: a. elle a une forte valeur prédictive négative (VPN) b. elle a une forte valeur prédictive positive (VPP) c. elle doit être réalisée sur des urines macroscopiquement claires d. sa positivité traduit la présence d'une tumeur n'importe ou dans les voies excrétrices e. c'est un outil de suivi des patients aux antécédents de tumeur des voies urinaires
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, c'est un examen anatomo-pathologique. On ne peut pas le faire sur des urines hématuriques car on recherche la présence de cellules tumorales isolées dans un milieu pauvre en cellules, ce qui n'est pas le cas en cas d'hématurie.
Urologie
1
4
5,529
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
A prpopos de la cryptorchidie, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? a. elle est associée à un risque accru d'hydrocèle b. elle est associée à un risque accru de douleurs testiculaires c. elle est associée à un risque accru de cancer du testicule d. elle est associée à un risque accru d'infertilité e. elle est associée à un risque accru d'hypoandrogénie
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La criptorchidie est associée à un risque accru de cancer du testicule et d'hypofertilité (même après correction chirurgicale), par contre, on ne constate aucun désordre hormonal associé à cette pathologie.
Urologie
1
4
5,531
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quel est le type histologique le plus fréquemment rencontré dans les tumeurs de vessie ? a. carcinome épidermoïde b. adénocarcinome c. Carcinome urothélial d. carcinome neuro-endocrine e. séminome
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Le carcinome épidermoïde est le deuxième type histologique. C'est la forme de tumeur de vessie la plus fréquente dans les zones endémiques à la bilharziose. L'adénocarcinome est la 3ème en fréquence. Les facteurs de risques sont l'infection chronique à S. haematobium (bilharziose), l'endométriose, les agrandissements vésicaux et l'exstrophie vésicale. Le carcinome neuro-endocrine est une forme rare de cancer de vessie. Le séminome est une tumeur d'origine testiculaire et non vésicale.
Urologie
1
4
5,532
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quelles sont les situations où il est nécessaire de dépister une colonisation bactérienne urinaire ? a. Avant une chirurgie cardiaque avec pose de prothèse valvulaire. b. Pendant la grossesse. c. Avant toute procédure urologique invasive programmée. d. Après toute procédure urologique invasive programmée. e. Après le traitement d'une pyélonéphrite aiguë non compliquée.
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Selon les dernières recommandations de 2015 de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF), les deux seules situations où il est nécessaire de dépister une colonisation urinaire sont : - avant toute procédure urologique invasive programmée : en cas de positivé cela conduira à un traitement antibiotique péri-opératoire adapté à l'antibiogramme du germe. - pendant la grossesse à partir du 4ème mois : dépistage par bandelette urinaire mensuelle, si celle-ci est positive elle doit conduire à la réalisation d'un examen cytobactériologique des urines (ECBU). Il est recommandé de traiter les colonisations bactériennes asymptomatiques avec un ECBU de contrôle à 8-10 jours.
Urologie
1
4
5,534
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Avant la réalisation d'une transplantation rénale, un CrossMatch est réalisé. Que permet cet examen ? a. De mettre en contact le sérum du donneur avec les lymphocytes du receveur potentiel b. De mettre en contact le sérum du receveur potentiel avec les lymphocytes du donneur c. De rechercher des anticorps spécifiques d´antigènes du donneur d. De rechercher des anticorps spécifiques des antigènes du receveur e. De réaliser une transplantation sans risque de rejet aigu en cas de négativité du cross match
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Le cross-match est indispensable avant une transplantation rénale, et se doit d'être négatif pour autoriser la greffe et éviter un rejet sur-aigu immédiat (différent du rejet aigu humoral ou cellulaire). Il met en contact le sérum du receveur potentiel avec les lymphocytes du donneur obtenus lors du prélèvement d'organes sur les ganglions mésentériques et la rate. Il permet de vérifier l'absence d'anticorps spécifiques d'antigènes du donneur (DSA) dans le sérum du receveur.
Urologie
1
4
5,535
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Concernant la vasectomie: a. c’est la méthode contraceptive masculine la plus efficace b. prévoit un délai de 1 mois de reflexion c. est reversible d. nécéssite un consentement oral e. prévient des infections sexuellement transmissibles
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Tableau: Vasectomie (extrait de la collégiale): Efficacité Excellente (IP = 0,1 %) Réversibilité Irréversible Acceptabilité Excellente (après choix du patient) Coût Faible Fonctions Stérilisation contraceptive +
Urologie
1
3
5,536
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect,
Concernant l'hypertrophie bénigne de prostate: a. Les alphabloquants ont un pic d'efficacité à 48h b. C'est une pathologie non liée au vieillissement c. La vessie de lutte est caractérisée par une hypertrophie détrusorienne et des diverticules vésicaux d. Les lithiases vésicales de stase sont sans rapport avec l'hypertrophie bénigne de prostate
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une pathologie fréquente favorisée par le vieillissement et liée au développement d'un adénome prostatique responsable d'un obstacle chronique à la vidange vésicale. La stase chronique des urines dans la vessie peut entraîner la constitution de calculs vésicaux responsables d'épisodes d'hématurie ou d'infections urinaires à répétition.
Urologie
1
3
5,537
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct,
Quelles sont les 3 principales méthodes contraceptives masculines utilisées ? a. le préservatif masculin b. le préservatif féminin c. le coitus interruptus d. la vasectomie
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, le coitus interruptus est également appelé "retrait". Le coitus interruptus est la méthode contraceptive masculine la plus simple mais la moins efficace.
Urologie
1
3
5,538
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct,
Concernant les lithiases urinaires a. Le pH normal des urines est de 5,8 b. Un pH acide favorise la lithiase infectieuse et phospho-calcique c. Un pH alcalin favorise la formation des calculs d’acide urique, de cystine et d’oxalate de calcium d. Le scanner abdomino-pelvien sans injection de produit de contraste est l'examen d'imagerie de référence en cas de suspicion de crise de colique néphrétique
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, Un pH alcalin favorise la lithiase infectieuse et phospho-calcique. Un pH acide favorise la formation des calculs d’acide urique, de cystine et d’oxalate de calcium.
Urologie
1
4
5,539
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Citer la(les) proposition(s) exacte(s) concernant la dysfonctionnelle érectile d'origine organique a. est d'apparition brutale b. doit conduire à réaliser un bilan cardiovasculaire c. peut se traiter par inhibiteur de la phosphodiesterase de type 5 d. est associée à des anomalies du doppler pénien e. est favorisée par le tabagisme
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Organique ne veut pas dire vasculaire et les anomalies du doppler pénien ne sont pas dud tout systématiques. Parmi les causes organiques, il y a aussi des causes neurologiques.
Urologie
1
4
5,540
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quels sont les éléments indispensables à récupérer avant de réaliser une orchidectomie pour tumeur du testicule droit chez une jeune homme de 30 ans sans enfant ? a. prélèvement de sperme au CECOS b. AFP, LDH, béta-HCG c. échographie Doppler testiculaire bilatéral d. testostéronémie e. résultats de la biopsie testiculaire
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Avant une orchidectomie pour tumeur testiculaire, on doit proposer un prélèvement de sperme par CECOS, récupérer le dosage des marqueurs tumoraux (AFP, LDH et HCG totale) et de l'échographie Doppler testiculaire bilatéral pour vérifier le testicule controlatéral et l'aspect de la lésion. Une testostéronémie n'est nécessaire qu'en cas de tumeurs bilatérales, de testicule unique ou de discussion d'orchidectomie partielle. Le bilan d'extension par TDM thoraco-abdomino-pelvien est systématique mais ne doit pas retarder l'orchidectomie qui est une urgence à réaliser < 7 jours, il peut être réalisé en post-opératoire car l'orchidectomie sera de toute façon indispensable à visée curative et histologique. On ne fait pas de biopsie testiculaire, l'histologie est obtenue sur la pièce d'orchidectomie.
Urologie
1
4
5,541
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
A propos d'un calcul rénal de 9mm situé dans le calice moyen droit, quelle(s) est(sont) la(les) proposition(s) exacte(s) ? a. Il est toujours de découverte fortuite b. Il peut être à l’origine d’une colique néphrétique c. Il peut être à l'origine d'une hématurie macroscopique d. Il peut être à l’origine d’une colique hépatique e. Il peut être à l'origine d'une insuffisance rénale obstructive
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, un calcul caliciel ne donne pas de douleur de colique néphrétique. Par contre, il peut être à l'origine d'une hématurie. La douleur ne survient qu'en cas de migration dans l'uretère
Urologie
1
4
5,542
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Vous recevez en consultation un patient d'origine antillaise de 47 ans, avec un dosage de PSA total à 4.8 ng/mL (contrôlé). Le toucher rectal retrouve un prostate estimée à 20cc sans nodule suspect. Quelles sont les propositions correctes ? a. Le cancer de prostate ne survient jamais avant 50 ans b. Il existe une indication de biopsies de prostate chez ce patient en raison du PSA élevé et de ses facteurs de risque c. L'IRM prostatique doit être réalisée dans les 15 jours qui suivent les biopsies d. Les biopsies sont classiquement échoguidées par voie rectale et réalisées sous anesthésie locale e. En cas de découverte d'un cancer de prostate Gleason 6 de 2 mm sur 2 biopsies sur 12, on peut discuter d'une surveillance active
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Les facteurs de risque de cancer de la prostate sont l'origine afro-antillaise et les antécédents familiaux de cancer de prostate. Dans ce contexte, le dépistage individuel après information est proposé dès 45 ans, et non 50 ans. En cas de tpucher rectal anormal ou de PSA élevé, on propose des biopsies prostatiques +/- après IRM prostatique qui permettra de répérer des cibles tumorales, et sera difficile d'interprétation pendant 8 semaines après les biopsies. Les biopsies doivent être échoguidées sous anesthésie locale par voie rectale, 12 biopsies sont réalisées, après ECBU stérile et lavement rectal et arrêt/relais des anticoagulants ou des antiagrégants. En cas de cancer millimétrique Gleason 6 sur moins de 3 biopsies prostatiques, on peut proposer une surveillance active. Dans les autres situations on discutera un traitement radical par curiethérapie, prostatectomie totale ou radiothérapie externe.
Urologie
1
4
5,543
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
En cas de crise de colique néphrétique aigüe simple avérée, quel est le seul examen complémentaire biologique à demander aux urgences ? a. NFP b. Kaliémie c. Créatininémie d. CRP e. Créatininurie
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Le seul examen biologique réalisé systématiquement aux urgences dans le cadre d’une colique néphrétique aiguë non compliquée est le dosage de la créatinine. Cependant, une NFS et un ionogramme sanguin sont très souvent réalisés.
Urologie
1
4
5,544
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
L’hyperplasie bénigne de prostate (HBP) est à l’origine de troubles fonctionnels du bas appareil et une terminologie précise permet de les caractériser. Quels sont parmi ces signes cliniques ceux qui apparaissent dans la phase de remplissage ? a. Urgenturie b. Retard au démarrage c. Nycturie d. Jet faible e. Pollakiurie diurne
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Pollakiurie diurne et nocturne, urgenturie, nycturie font partie des troubles de la phase de remplissage.
Urologie
1
4
5,545
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Vous souhaitez mettre en place une dérivation urinaire chez un patient qui présente un globe urinaire clinique, confirmé par l’échographie. Le patient présente un antécédent de sténose de l’urètre et vous décidez de mettre en place un cathéter sus-pubien. Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles qui sont vraies ? a. Le clopidogrel n’est pas une contre-indication à sa pose b. Un INR à 2,5 n’est pas une contre-indication à sa pose c. Il existe un risque de lésion de l’artère iliaque externe lors de sa pose d. Il permet de réaliser des tests de reprise de miction en le clampant e. - une cicatrice médiane supra ombilicale n’est pas une contre-indication
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, les contre-indications à la pose d’un cathéter sus-pubien sont l’absence de globe urinaire, les AAP (clopidogrel, prasugrel), les AVK, une cicatrice sous-ombilicale médiane (et pas supra-ombilicale), un pontage artériel à proximité du site de ponction. La pose fait à l’aveugle mais au moindre doute l’usage d’un échographe est nécessaire.
Urologie
1
4
5,546
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Quelles sont les propositions correctes concernant l'incontinence urinaire d'effort chez la femme ? a. Elle correspond à une insuffisance sphinctérienne b. Le diagnostic se fait à l'interrogatoire qui permet de poser une indication chirurgicale c. Elle peut être masquée par un prolapsus génital d. Elle peut etre améliorée par la rééducation et les anticholinergiques e. L'hypermobilité cervico-urétrale est diagnostiquée au bilan uro-dynamique
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, L'incontinence urinaire d'effort (IUE) de la femme répond à 2 mécanismes : l'hypermobilité cervico-urétrale et l'insuffisance sphinctérienne, qui peuvent être intriqués. Le diagnostic est évoqué par l'interrogatoire mais nécessite un examen physique vessie pleine qui met en évidence des fuites d'urine à l'effort (toux, poussée...) et peut visualiser l'hypermobilité cervico-urétrale. En cas de prolapsus génital associé, elle peut être masquée en raison d'un effet pelote, il faudra savoir corriger le prolapsus par la manoeuvre des valves afin de la démasquer prolapsus refoulé. Le bilan uro-dynamique n'est nécessaire qu'en pré-opératoire ou cas d'incontinence mixte (IUE associée à une incontinence par hyperactivité vésicale). il comprend une débitmétrie, une cystomanométrie (qui peut visualiser une hyperactivité détrusorienne, et une profilométrie urétrale qui permet d'évoquer l'insuffisance sphinctérienne par baisse des pressions de clôture). Le traitement de l'IUE comprend la rééducation +/- les estrogènes locaux. Les anticholinergiques sont réservés à l'hyperactivité vésicale. En cas d'échec avec retentissement fonctionnel ou social, une indication chirurgicale par pose de bandelette sous-urétrale peut etre posée en cas de correction des fuites à l'examen par la manoeuvre de soutènement urétral (suédoise ou d'Ulmsten).
Urologie
1
4
5,548
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Les signes de complications à rechercher devant une colique néphrétique: a. oligo-anurie b. hématurie c. fièvre > 38°C d. douleur e. vomissements
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, CN compliquée Trois tableaux cliniques sont à connaître. -CN fébrile ou pyélonéphrite aiguë obstructive Il s’agit d’une urgence médico-chirurgicale. Elle correspond à des urines infectées en amont d’un calcul obstructif des voies urinaires supérieures et infection du parenchyme rénal. Les principaux signes cliniques sont : fièvre > 38 °C ; frissons ; marbrures cutanées, instabilité hémodynamique ; BU positive -CN anurique -CN hyperalgique Elle correspond à une douleur de colique néphrétique non calmée par un traitement antalgique symptomatique bien conduit avec utilisation d’AINS IV et de morphiniques IV en titration.
Urologie
1
4
5,549
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable,
Vous recevez en consultation au SAU un patient de 36 ans pour une douleur de colique néphrétique droite. Au scanner on visualise un calcul de 4 mm (1000 UH) au niveau du bas uretère avec une dilatation des cavités pyélocalicielles mesurée à 25 mm. Quelle(s) affirmation(s) parmi les suivantes est (sont) vraie(s) ? a. la présence de leucocyturie et/ou hématurie à la bandelette urinaire sont des facteurs de gravité qui indiquent une prise en charge chirurgicale b. il est nécessaire de compléter le bilan morphologique par un URO-TDM avec un temps tardif pour confirmer le caractère obstructif d’un calcul. c. tous les calculs sont calcium dépendants d. il faut impérativement procéder à un drainage chirurgical des urines en raison de l’importante dilatation des cavités pyélocalicielles e. la lithiase oxalo-calcique est la plus fréquente
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix correct et indispensable, A: C’est des signes d’émargination de l’urothélium lié à la présence du calcul qui irrite l’urothélium. Fréquemment lors des coliques néphretiques. B: Le diagnostic d’obstruction est clinique, la douleur témoignant d’une mise en tension des cavités pyélocalicielles. C: Il existe de multiples types de calculs non dépendant du calcium tel que les lithiases d’acide urique (syndrome métabolique) et phospho amoniaco magnesien ou struvite (origine infectieuse) D: La dilatation seule n’est pas un critère de drainage des urines. Et d’autant plus qu’un calcul de cette taille a 90% de s’évacuer spontanément. E: 70% des cas de lithiase urinaire.
Urologie
1
4
5,550
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Quelles sont les propositions correctes concernant la dysfonction érectile ? a. La dysfonction érectile est un effet indésirable fréquent (> 25%) après une adénomectomie prostatique par voie haute b. Le bilan d'une dysfonction érectile repose sur le Dopper pénien et le bilan hormonal c. En cas de dysfonction érectile chez un patient diabétique, un bilan coronarien est à envisager d. Les injections intra-caverneuses de prostaglandines sont contre-indiquées en cas de prise de dérivés nitrés concomitantte e. Les injections intra-caverneuses peuvent être responsables de priapisme
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, La dysfonction érectile peut être de cause vasculaire, neurologique, hormonale, médicamenteuse, psychogène ou post-opératoire (fréquente après prostatectomie radicale pour cancer, alors que l'adénomectomie par voie haute et la résection de prostate donnent une éjaculation rétrograde). En cas de facteurs de risque cardio-vasculaires associés, un dépistage de l'ischémie myocardique est nécessaire en raison du diamètre proche des artères caverneuses et coronariennes. Le bilan minimal inclut un bilan des facteurs de risque cardio-vasculaires (glycémie à jeun, bilan lipidique). Les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (sildénafil etc...) sont contre-indiquées en cas de donneur de NO concomitant (patch de trinitrine...). Les injections intra-caverneuses de prostaglandine donnent une érection mécanique, qui doit durer moins de 2-3h, sinon il peut s'agir d'un début de priapisme, qui est une urgence médico-chirurgicale.
Urologie
1
4
5,551
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Citer le(les) élément(s) compatible(s) avec une colique néphrétique non compliquée a. Une hyperthermie b. Une pollakiurie c. Une hématurie macroscopique d. Une douleur à l’ébranlement de la fosse lombaire e. Une douleur très intense avec EVA à 10/10
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, il est normal de constater une EVA à 10/10 dans une colique néphrétique, c'est lorsque la douleur persiste après traitement antalgique que l'on parle de colique néphrétique compliquée
Urologie
1
4
5,552
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Quelles substances sont des carcinogènes vésicaux ? a. Tabac b. Alcool c. Virus HPV d. Amines aromatiques e. Cyclosporine
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Carcinogènes: Tabac : l’intoxication tabagique multiplie par 3 le risque de tumeur de la vessie. Carcinogènes industriels : la découverte d'une tumeur de la vessie doit faire évoquer systématiquement une exposition professionnelle. Les principales substances cancérigènes sont : goudrons de houille, huiles de houille, brais de houille et suie de combustion du charbon (tableau 16 bis du régime général de la Sécurité sociale) ; amines aromatiques et N-nitroso-dibutylamine (tableau 15 ter du régime général de la Sécurité sociale). Sont principalement concernés les métiers de la teinture, du caoutchouc, du goudron et de la métallurgie. Bilharziose urinaire. Irradiation pelvienne. Exposition à certaines chimiothérapies (cyclophosphamide).