Specialite
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Question
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Answer
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Pneumologie
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4,623
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Face à une dyspnée aiguë avec allongement du temps expiratoire, parmi les diagnostics suivants, lesquels peuvent être évoqués? a. Laryngite aiguë b. Exacerbation d’asthme c. Exacerbation de BPCO d. Œdème de Quincke e. Pneumothorax
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, La dyspnée avec allongement du temps expiratoire évoque une pathologie des bronches, s’accompagne de sifflements : BPCO, asthme. La dyspnée avec allongement du temps inspiratoire signe une obstruction des voies aériennes supérieures : laryngite aiguë, oedème de Quincke.
Pneumologie
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4,624
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
A propos des opacités thoraciques chez l'enfant, indiquez la(les) proposition(s) exacte(s) a. Chez l’enfant, des nodules pulmonaires multiples calcifiés sont forcément bénins. b. Devant une opacité médiastinale postérieure découverte en radiographie, l’hypothèse d’une tumeur nerveuse est la plus probable. c. L’IRM permet d’analyser de façon précise le parenchyme pulmonaire. d. Chez le nourrisson, il existe fréquemment un élargissement du médiastin antéro-supérieur correspondant à une simple hyperplasie thymique. e. Devant une suspicion clinique de « syndrome de pénétration de corps étranger », la radiographie réalisée en expiration peut montrer une hyperclarté du champ pulmonaire sain.
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La majorité des nodules calcifiés sont d’origine bénigne (par exemple, les nodules/micronodules calcifiés multiples dans le cadre de séquelles d’une pneumopathie varicelleuse), néanmoins le contexte clinique prévaut et il faudra se méfier des exceptionnelles métastases calcifiées dans un contexte de cancer osseux chez l’enfant (ostéosarcome) ou de neuroblastome. VRAI. Les tumeurs du médiastin postérieur sont principalement d’origine nerveuse (neuroblastome, ganglioneurome, neurofibrome), le principal risque du neuroblastome sera celui d’une compression médullaire via un envahissement foraminal FAUX : L’IRM repose sur le principe d’analyse des molécules d’eau, or le parenchyme pulmonaire est essentiellement composé d’air contenu au sein des alvéoles. Pour l’analyse du parenchyme on réalisera donc un scanner (tuberculose, muco, malformations…) A noter que certains centres tentent de réaliser des IRM pour le suivi des patients atteints de mucovisicidose, mais cela reste du domaine de la recherche (IRM de type « recherche » avec un temps machine important). VRAI: L’âge est important, certains signes radiographiques permettent de confirmer cette hypothèse (signe de la voile, signe de la vague avec indentations du thymus sur les arcs antérieurs des côtés témoignant du caractère « mou » de la masse). En cas de doute, une échographie complémentaire peut-être réalisée en première intention. En revanche chez l’adolescent, une masse de ce compartiment fera suspecter un lymphome (LMNH ou maladie de Hodgkin) FAUX : l’hyperclarté du champ pulmonaire reflète le piégeage de l’air lié à un obstacle bronchique sur le cliché en expiration, et donc le côté pathologique
Pneumologie
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4,625
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Parmi ces pathologies/anomalies, quelle(s) est (sont) celle(s) qui peut (peuvent) être imputable(s) à l’amiante ? a. mésothéliome b. cancer broncho-pulmonaire primitif c. fibrose pulmonaire d. sarcoïdose e. pneumothorax
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, L’exposition à l’amiante ne peut pas donner de pneumothorax ni de sarcoïdose. C’est une des causes professionnelles de cancer broncho-pulmonaire.
Pneumologie
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4,626
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Concernant la circulation pulmonaire, quelle(s) est(sont) la(es) proposition(s) juste(s)? a. C'est une circulation à haute résistance b. Elle débute à la valve tricuspide c. C'est une circulation à basse pression d. Elle se termine là où commence l'oreillette gauche e. Seul 50% du sang passe dans la circulation pulmonaire
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La circulation pulmonaire débute à la valve pulmonaire et se termine à l'abouchement des veines pulmonaires dans l'oreillette gauche. C'est une circulation où l'ensemble du débit cardiaque transite. Elle est à basse résistance et à basse pression en comparaison avec la circulation systémique.
Pneumologie
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4,627
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Un enfant de 4 ans, asthmatique connu, est amené par ses parents pour une nouvelle crise d'asthme n'ayant pas suffisamment répondu au Salbutamol administré au domicile avec la chambre d'inhalation selon la technique et le protocole expliqués par leur pneumo-pédiatre. A l'arrivée aux urgences, l'enfant est conscient, apyrétique, polypnéique, non cyanosé, hémodynamiquement stable. Il présente un wheezing et des sibilants diffus avec un tirage intercostal, et un balancement thoraco-abdominal. Quelle est votre prise en charge thérapeutique ? a. Mise en position 1/2 assise b. Aérosol de salbutamol c. Aérosol de bromure d'ipratropium d. Corticothérapie intraveineuse e. Oxygénothérapie nasale aux lunettes
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Pages 454-457 C. Pas d'indication car crise d'asthme modérée D. Corticothérapie orale de préférence, sauf si troubles de conscience ou vomissement E. Pas d'indication car non cyanosé
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4,629
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Quel(s) schéma(s) thérapeutique(s) peu(ven)t être utilisé(s) pour le traitement d'une tuberculose pulmonaire maladie? a. Quadrithérapie Isoniazide, Ethambutol, Pyrazinamide, Rifampicine pendant 2 mois puis bithérapie Isoniazide, Rifampicine pendant 4 mois b. Quadrithérapie Isoniazide, Ethambutol, Pyrazinamide, Rifampicine pendant 4 mois puis bithérapie Isoniazide, Rifampicine pendant 2 mois c. Trithérapie Isoniazide,Ethambutol, Rifampicine pendant 2 mois puis bithérapie Isoniazide, Rifampicine pendant 4 mois d. Trithérapie Isoniazide,Ethambutol, Rifampicine pendant 3 mois puis bithérapie Isoniazide, Rifampicine pendant 6 mois e. Trithérapie Isoniazide,Pyrazinamide, Rifampicine pendant 3 mois puis bithérapie Isoniazide, Rifampicine pendant 6 mois
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct, E: Choix incorrect, EMB bacteriostatique INH, PZA, RMP bactericides: donc pour une association des 3 (+/-EMB): il faut 2 mois puis bithérapie 4 mois si utilisation que de 2 bactericides (INH et RMP) +/-EMB: 3 mois puis bithérapie 6 mois
Pneumologie
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4,633
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Parmi les lésions élémentaires suivantes, laquelle traduit de manière certaine l'existence d'une fibrose pulmonaire ? a. Micronodules centro-lobulaires b. Rayon de miel c. Micronodule péribronchovasculaires d. Verre dépoli e. Réticulations
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, La lésion la plus caractéristique de la fibrose pulmonaire est le rayon de miel. Il se manifeste par l'existence de kystes sous pleuraux délimités par des septa très épaissis, traduisant la destruction complète et irréversible du parenchyme pulmonaire. Le RM est de disposition le plus souvent périphérique et sous-pleurale, en couches successives s'empilant d ela périphérie vers le centre. Les micronodules centro-lobulaires témoignent d'une atteinte bronchiolaire (bronchiolite), les micronodules péribronchovasculaires témoignenet de lésions à distribution lymphatique (sarcoïdose, lymphangite carcinomateuse). Le verre dépoli traduit l'envahissement partiel des alvéoles par un infiltrat inflammatoire (étape suivante= le syndrome alvéolaire avec comblement complet) et les réticulations témoingnent de l'infiltration des septa (sans léison fibrosante systématique).
Pneumologie
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4,634
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quel(s) signe(s) clinique(s) peut-on retrouver à l'inspection du thorax en cas de distension thoracique ? a. un thorax en tonneau b. un signe de Hoover c. un signe de Homans d. un balancement thoraco-abdominal e. une respiration à lèvres pincées
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Le signe de Homans est une douleur provoquée du mollet lors de la dorsi-flexion du pied en cas de phlébite. Le balancement thoraco-abdominal est un signe de lutte respiratoire. La respiration à lèvres pincées est un signe d'obstruction bronchique importante. Le signe de Hoover correspond à une diminution du diamètre transversal de la partie inférieure du thorax au moment de l’inspiration, témoin d’une distension thoracique importante.
Pneumologie
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4,635
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Quels cancers ont un risque de survenue augmenté en rapport avec le tabagisme? a. cancer du colon b. cancer ORL (larynx, pharynx, bouche) c. cancer de l'oesophage d. cancer de la vessie e. cancer de la prostate
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le tabagisme est un facteur de risque de nombreaux cancers et pas seulement des cancers bronchiques
Pneumologie
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4,638
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Parmi les propositions suivantes, laquelle decrit une expectoration jaune, épaisse et collante ? a. Séreuse b. Muqueuse c. Purulente d. Hémoptoique e. Conjonctive
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Séreux : comme de la salive claire et fluide muqueuse : comme de la salive épaisse et collante, claire purulente : colorée, jaune, verte, grise. Correspond à du pus hemoptoique : rouge, correspondant à du sang toutes les combinaisons sont possibles :muco purulente, sero hemoptoique etc.... Conjonctive ne caractérise pas une expectoration Infectieuse n'est pas un signe séméologique mais une cause (probable) de cette expectoration purulente. ne pas confondre les signes semeiologiques et la cause
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4,639
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les propositions suivantes concernant les allergies respiratoires de l’adulte, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. l’atopie est la prédisposition génétiquement déterminée à fabriquer des anticorps d’isotype IgG b. l’atopie est un facteur de risque de développer des manifestations d’hypersensibilité immédiate c. la sensibilisation se définit par la présence d'un test cutané positif à un allergène d. l’allergie est une manifestation clinique à l’exposition à un allergène auquel le sujet est sensibilisé e. l’asthme est une maladie inflammatoire chronique liée à la mutation d’un gène unique
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, A : aptitude génétiquement déterminée à fabriquer des anticorps d’isotype IgE E : maladie polygénique (aucun gène n’est responsable à lui seul de la maladie)
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4,645
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Un enfant de 5 ans se présente aux urgences pour une toux fébrile évoluant depuis 3 jours. Il présente à l'examen clinique, une température à 38,4°C, une fréquence respiratoire à 40/min, une fréquence cardiaque à 145/min, un temps de recoloration cutanée à 2 secondes, une sat(O2) à 96% en AA. Vous réalisez une radiographie thoracique qui montre une opacité alvéolaire du lobe inférieur droit sans épanchement. Quel(s) est(sont) le (le) critère(s) qui vous incite(nt) à garder cet enfant hospitalisé ? a. Le foyer alvéolaire à la radiographie de thorax b. La fréquence respiratoire c. La fréquence cardiaque d. Le temps de recoloration cutanée e. La fièvre
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Référentiel 2017 p.695 A. Le foyer alvéolaire systématisé n'est pas un critère d'hospitalisation. La présence d'un épanchement pleural, d'une image d'abcès ou un pneumopathie étendue (> 2 lobes) sera un critère d'hopitalisation. B. A 5 ans FR normale 16-30/min (p.634) C. C A 5 ans FC normale < 140/min (p.783) D. TRC normal < 3 sec E. La fièvre seule n'est pas un critère d'hospitalisation, c'est sa tolérance qui doit être évaluée Critères de gravité d'une pneumonie aiguë : Terrain – Âge < 6 mois – Cardiopathie sous-jacente, pathologie pulmonaire chronique – Drépanocytose, immunosuppression Sévérité clinique – Fièvre élevée, aspect toxique, troubles hémodynamiques – FR très élevée pour l’âge, intensité des signes de lutte – Cyanose, sat(O2) < 95 % sous air (signes d’hypoxie) – Sueurs, troubles de conscience (signes d’hypercapnie) – Difficultés à s’alimenter (dyspnée à la prise des biberons) – Pneumonie très étendue (≥ 2 lobes), adénopathies intertrachéobronchiques – Épanchement pleural (en dehors d’un comblement du cul-de-sac), abcès Environnement – Difficultés de conditions de vie et de ressources sanitaires locales – Incapacité de surveillance, de compréhension, d’accès aux soins
Pneumologie
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4,647
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quel(s) diagnostic(s) est (sont) à évoquer devant une dyspnée avec allongement du temps inspiratoire? a. Une inhalation de corps étranger b. Une exacerbation d’asthme c. Une exacerbation de BPCO d. Un œdème de Quincke e. Une laryngite
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, dyspnée inspîratoire: atteinte ORL et arbre trachéo-bronchique proximal dyspnée expiratoire: atteinte des petites voies respiratoires
Pneumologie
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4,649
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les propositions suivantes concernant les explorations fonctionnelles respiratoires dans la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. la réalisation d’une spirométrie est indispensable pour faire le diagnostic de BPCO b. un VEMS post-bronchodilatateur à 53% correspond à un grade GOLD 3 c. la mise en évidence d’une réversibilité complète élimine le diagnostic de BPCO d. la mise en évidence d’une réversibilité significative peut être observée dans la BPCO e. la diminution du volume résiduel définit la distension thoracique
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La mise en évidence d’un trouble ventilatoire obstructif persistant après bronchodilatateur à la spirométrie est indispensable pour poser un diagnostic de BPCO. La sévérité du trouble ventilatoire obstructif est définie dans la BPCO par la valeur du VEMS en % de la théorique après bronchodilatateur. Lorsqu’il est entre 50 et 80%, il s’agit alors d’un grade GOLD 2. Une réversibilité significative, c’est-à-dire un gain du VEMS de plus de 12% ET 200ml après bronchodilatateur, peut être observée dans la BPCO. Par contre, une réversibilité complète, c’est-à-dire significative avec en plus normalisation du rapport VEMS/CVF exclut par définition une BPCO et oriente vers un asthme. La distension thoracique est définie par une augmentation des volumes statiques notamment le volume résiduel, la capacité résiduelle fonctionnelle ou encore le rapport volume résiduel sur capacité pulmonaire totale.
Pneumologie
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4,650
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous recevez en consultation un jeune patient de 24 ans afin de refaire le point sur sa dyspnée. Il est atteint d'une myopathie du Duchenne. Il est actuellement dépendant pour tous les actes de la vie quotidienne. A l'interrogatoire, il vous dit être de plus en plus dyspnéique, et présenter des céphalées importantes au réveil. Vous réalisez la gazométrie basale suivante : pH 7.38, PaO2 58 mmHg, PaCO2 60 mmHg, HCO3- 34 mmol/l, HbCO 1% Parmi les propositions, laquelle(lesquelles) est(sont) juste(s) ? a. Hypoventilation alvéolaire chronique b. Effet shunt c. Tabagisme actif d. Acidose respiratoire compensée e. Alcalose métabolique compensée
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Tableau d'hypoventilation alvéolaire chronique avec acidose respiratoire compensée (pH et PaCO2 allant dans le même sens, HCO3- augmentés pour tamponner). L'HBCO est normale, donc pas de tabagisme actif
Pneumologie
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4,651
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
Quels sont les deux examens à envisager en priorité devant des hémoptysies confirmées ? a. Endoscopie bronchique puis scanner thoracique b. Endoscopie bronchique puis artériographie bronchique c. Scanner thoracique puis artériographie bronchique d. Scanner thoracique puis endoscopie bronchique e. Radiographie thoracique puis artériographie bronchique
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, Devant des hémoptysies (quelle que soit l'abondance, une hémoptysie est TOUJOURS grave !), il faut réaliser: 1/ Une imagerie thoracique: RP et/ou TDM pour préciser la localisation du saignement, rechercher des arguments étiologiques (opacité parenchymateuse, signes d'embolie pulmonaire, bronchectasies etc...) 2/ Une endoscopie bronchique: permet (même si elle a perdu de son intérêt avec les scanners haute résoluton) de préciser la localisation du saignement en fonction des données de l'imagerie (jamais de fibro sans imagerie) et de rechercher un saignement actif qui pourrait justifier une artériographie en vue d'une embolisation (geste thérapeutique). Artériographie: seulement si on pense réaliser une embolisation. On réalisera bien sûr en parallèle dans le cadre du bilan d'urgence: NFP, Gazométrie.
Pneumologie
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4,653
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Concernant les gaz du sang suivants: PaO2 à 7 kPa (53 mmHg) et une PaCO2 à 7,19 kPa (54 mmHg), un pH à 7,38 et des bicarbonates (HCO3) à 30 mmol/l (normale 22-26 mmol/l) en air ambiant. Ce gaz du sang montrent: a. une hypoxémie b. une acidose métabolique c. une acidose compensée d. une acidose respiratoire e. une hypoventilation alvéolaire
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, le pH est normal il s'agit d'une acidose respiratoire compensée (hypoventilation alvéaolaire et bicarbonates élevés)
Pneumologie
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4,654
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, F: Choix incorrect, G: Choix incorrect,
Parmi les propositions suivantes, quels sont le(les) signe(s) fonctionnel(s) à rechercher systématiquement lors de l'examen respiratoire ? a. Sibilants b. Dyspnée c. Douleur thoracique d. Expectoration e. Toux f. Respiration paradoxale g. Tympanisme
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, F: Choix incorrect, G: Choix incorrect, La cyanose et la respiration paradoxale sont des signes physiques d'inspection et non pas des signes fonctionnels ("symptômes") les sibilants un signe d'auscultation le tympanisme un signe de percussion
Pneumologie
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4
4,662
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Quel(s) examen(s) complémentaire(s) permet(tent) le diagnostic d'une pneumopathie à pneumocoque? a. Examen cytobactériologique des crachats b. Hémocultures c. Ecouvillonage naso pharyngé d. Sérologie e. Antigénurie
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, le prélèvement est inutile car le portage existe, de même que la sérologie. Relativement bonne sensibilité de l'antigénurie et simple à réaliser.
Pneumologie
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5
4,663
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, F: Choix correct,
Parmi les propositions suivantes, quelle(s) est(sont) la(les) question(s) à poser sur le tabagisme ? a. âge de début b. Produit fumé c. Date d'arrêt d. Marque des cigarettes e. Lieu d'achat des paquets de cigarette f. Association à du cannabis
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, F: Choix correct, les facteurs aggravant les méfaits du tabagismes sont - un début avant 14 ans - un sexe féminin - tabac brun - la quantité cumulée - depuis combien de temps il est sevré - l'association à du cannabis il n'a jamais été démontré que les filtres diminuent les risques. Ils transforment par contre le type de cancers (l'hypothèse étant que le malade doit respirer plus fort) La marque informe certes sur le tabagisme brun ou blond, mais pas suffisamment pour devoir être noté sur une observation
Pneumologie
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4,665
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Parmi les étiologies suivantes, quelle(s) est(sont) celle(s) responsable(s) d'un exsudat ? a. Embolie pulmonaire b. Insuffisance cardiaque c. Cirrhose d. Atteinte d'origine médicamenteuse e. Connectivite
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, L'insuffisance cardiaque, l'insuffisance hépato cellulaire et l'insuffisance rénale sont responsables d'un transsudat. L'embolie pulmonaire peut être à l'origine d'un transsudat ou d'un exsudat.
Pneumologie
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4,666
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous suivez en consultation dans le cadre de sa bronchopneumopathie chronique obstructive un patient de 62 ans. Il est sous double bronchodilatation et son VEMS est à 53% des théoriques. Il présente un tabagisme toujours actif, évalué à 48 paquets-année. Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) juste(s) ? a. Les substituts nicotiniques ne sont pas remboursés par la sécurité sociale b. En dehors de l’intolérance à la molécule et aux excipients, il n’y a pas de contre indication à la Varénicline c. La cigarette électronique est reconnue comme un moyen d’aide au sevrage tabagique d. Il est possible de proposer une thérapie cognitivocomportementale dans le cadre du sevrage tabagique e. Afin de limiter au maximum la survenue d’effets indésirables sous substituts nicotiniques, vous expliquez à votre patient qu’il va devoir stopper totalement son intoxication tabagique
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Les substituts nicotiniques bénéficient d'un remboursement depuis 2018 par l’Assurance Maladie à 65% et à 100% en cas d’ALD. La varénicline est un agoniste partiel des récepteurs à l'acétylcholine, utilisée en cas d'échec des substituts nicotiniques. Leur utilisation est contre-indiquée en cas de syndrome dépressif sévère compte tenu de la majoration du risque de dépression et du risque de suicide sous cette thérapeutique. Le tabagisme peut être poursuivi sous patchs de substituts nicotiniques, il faut juste surveiller la survenue de signes de surdosage
Pneumologie
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4,671
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quelles sont les atteintes extra pulmonaires possibles de la sarcoïdose ? a. ophtalmiques b. neurologiques c. cardiaques d. hépatiques e. rénales
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, La sarcoïdose peut toucher tous les organes. L'atteinte cardiaque doit être recherchée systématiquement.
Pneumologie
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4,672
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Quelle(s) consommation(s) tabagique(s) est (sont) compatible(s) avec un tabagisme à 10 paquet/année ? a. 10 cigarettes par jour pendant un an b. 20 cigarettes par jour pendant un an c. 5 cigarettes par jour pendant 40 ans d. 10 cigarettes par jour pendant 20 ans e. 1 cigarette par jour pendant 10 ans
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La consommation tabagique se mesure en terme de Paquet/Année (P/A) qui est un raccourci pour le nombre de paquet (de 20 cigarettes) consommé par jour mulitplié par le nombre d'année de consommation. Une exposition supérieure à 20 P/A est un facteur de risque de cancer du poumon.
Pneumologie
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4,673
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
A propos de la physiopathologie de l'asthme, quelles sont les réponses exactes ? une ou plusieurs réponses possibles a. Il s'agit d'une maladie monogénique b. Un enfant de parents asthmatique a plus de risque de développer un asthme c. La sensibilisation aux pneumallergènes est le seul facteur environnemental identifié d. Il existe une intéraction entre les gènes du patient et son environnement e. L'inflammation des voies aériennes résulte majoritairement d'une réaction de type Th2
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, L'asthme est une maladie polygénique (plus de 100 gènes impliqués) Le Risque pour un enfant de développer un asthme est de 25 % lorsque l’un des deux parents est asthmatique et 50% si les deux parents sont asthmatiques vs 10% sinon. Les deux principaux facteurs environnementaux impliqués dans l'asthme sont les infections virales et la sensibilisation aux pneumallergènes, mais d'autres facteurs comme l'exposition au tabac et pollution de l’air intérieur en périodes ante- et post-natale (exposition de l’enfant) sont également identifiés ou probables (diesel). Il existe une intéraction gène-environnement dans la physiopathologie de l'asthme = l'inflammation bronchique résulte de la rencontre entre un profil génétique et un type d’environnement (un même génome peut être ou non associé à un asthme en fonction de l’environnement dans lequel il se trouve / un même environnement peut produire ou non un asthme en fonction du génome de l’individu). L’inflammation chronique des voies aériennes est caractérisée par une réaction immunitaire Th2 production de cytokines Th2 (IL-4, IL-5 et IL-13) par les lymphocytes T helper activés suite à présentation de l'allergène par une CPA.
Pneumologie
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4,675
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les anomalies suivantes, laquelle (lesquelles) caractérise(nt) l'examen biochimique du liquide pleural d'un épanchement exsudatif ? a. Présence d'un taux de protéines supérieur à 30 g/l b. Présence d'un rapport du taux des protéines du liquide et du plasma < 0,5 c. Présence d'un taux élevé de glucose d. Présence d'un rapport du taux des LDH du liquide et du plasma > 0,6 e. Présence d'un taux élevé de triglycérides
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Le rapport des protéines est > 0,5. La présence d'un taux élevé de triglycérides caractérise un chylothorax
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les affirmations suivantes concernant l’épidémiologie des inhalations de corps étrangers (CE) des voies aériennes inférieures la(es)quelle(s) est(sont) juste(s)? a. Cette pathologie concerne essentiellement l’adulte jeune b. Chez l’enfant, les CE les plus fréquemment inhalés sont les graines d’oléagineux c. L’existence de troubles de déglutition est un facteur favorisant d. Chez le sujet âgé, une mauvaise dentition est un facteur de risque d’inhalation de Corps étranger e. Chez l’enfant, l’inhalation des Corps étrangers concerne surtout l’arbre bronchique droit
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, chez l'enfant il n'y a pas de prédominance au niveau de l'arbre bronchique droit car la BPD est moins verticale que chez l'adulte
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A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous recevez Mr H agé de 72 ans en consultation adressé par son médecin traitant pour dyspnée depuis 2 semaines. Il présente comme principaux antécédents une HTA traité par un inhibiteur calcique, un diabète de type II sous régime. Il a travaillé dans les chantiers navals, fume toujours 1 paquet par jour depuis 50 ans. Votre examen clinique retrouve une douleur thoracique latéralisée à gauche sans irradiation et une abolition du murmure vésiculaire de hemichamp inférieur gauche. Quel(s) diagnostic(s) devez vous évoquer devant ce tableau clinique ? a. Une embolie pulmonaire b. Un syndrome coronarien aigu c. Un pneumothorax droit d. Une pleurésie gauche e. Une douleur intercostale
A: Choix correct et indispensable, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Diagnostic à toujours évoquer devant une douleur thoracique et dyspnée car grave et urgente : Syndrome coronarien aigu et embolie pulmonaire Attention à la latéralité Une douleur intercostale est une atteinte pariétale, l'auscultation est normale.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Parmi les profils fonctionnels suivants, lequel est compatible avec une pneumopathie interstitielle diffuse avec fibrose ? a. VEMS 0.78L (65%), CVF 1.31L (85%), CVL 1.4L (85%), CPT 3.6L (90%) DLCO/VA 80%, PaO2 55mmHg en air b. VEMS 0.78L (65%), CVF 0.97L (63%), CVL 0.92L (55%), CPT 2.38L (59%) DLCO/VA 50%, PaO2 45mmHg en air c. VEMS 0.78L (65%), CVF 1.31L (85%), CVL 1.4L (85%), CPT 5.7L (140%) DLCO/VA 50%, PaO2 55mmHg en air d. VEMS 1.4L (105%), CVF 1.70L (110%), CVL 1.7L (105%), CPT 3.6L (90%) DLCO/VA 80%, PaO2 80mmHg en air e. VEMS 0.78L (65%), CVF 0.97L (63%), CVL 0.92L (55%), CPT 2.38L (59%) DLCO/VA 90%, PaO2 68mmHg en air
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, VEMS 0.78L (65%), CVF 1.31L (85%), CVL 1.4L (85%), CPT 3.6L (90%) DLCO/VA 80%, PaO2 55mmHg en air: correspond à un TVO (VEMS/CVF 59%) avec hypoxémie sans distension sans trouble de diffusion: évoque plutôt une BPCO VEMS 0.78L (65%), CVF 0.97L (63%), CVL 0.92L (55%), CPT 2.38L (59%) DLCO/VA 50%, PaO2 45mmHg en air: correct, il existe un TVR (CPT <80%), diminution harmonieuse de tous les volumes pulmonaires), associé à un trouble de diffusion et une hypoxémie, très évocateur de pathologie fibrosante. VEMS 0.78L (65%), CVF 1.31L (85%), CVL 1.4L (85%), CPT 5.7L (140%) DLCO/VA 50%, PaO2 55mmHg en air: TVO avec distension pulmonaire (CPT>120%), trouble de diffusion et hypoxémie: évocateur de BPCO type emphysème VEMS 1.4L (105%), CVF 1.70L (110%), CVL 1.7L (105%), CPT 3.6L (90%) DLCO/VA 80%, PaO2 80mmHg en air: Profil normal VEMS 0.78L (65%), CVF 0.97L (63%), CVL 0.92L (55%), CPT 2.38L (59%) DLCO/VA 90%, PaO2 68mmHg en air : TVR sans trouble de diffusion et avec hypoxémie modérée: évocateur d'IRCR sur maladie de la paroi (ex. déformation thoracique) ou neuromusculaire
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Un enfant de 7 ans, 20 kg se présente aux urgences pour une toux évoluant depuis 3 jours, associée à une rhinite. A l’examen clinique vous retrouvez des sibilants diffus, un freinage expiratoire, une fréquence respiratoire à 40/min, satO2 est à 91%. Vous faites le diagnostic de crise d’asthme. Quel(s) est(sont) les éléments de votre prise en charge aux urgences ? a. Oxygénothérapie b. Sulfate de magnésium intra-veineux c. Nébulisation de Salbutamol 5 mg d. Nébulisation de corticoïdes e. Corticoides par voie systémique
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Référentiel 2017 chapitre 57 p. 660 Traitement de la crise d'asthme p.671 Ici, il s'agit d'une crise d'asthme modérée (tableau 57.5) : FR augmentée pour l'âge, satO2 entre 90 et 95%. A. Oxygénothérapie pour un objectif de saturation > 94% en AA eveillé B. Sulfate de magnésium IV: indiqué dans les crises sévères avec passage en unité de soins intensifs C. Bêta2-mimétiques de courte durée d’action (BDCA) : C’est le traitement de 1re intention quel que soit le niveau de gravité. La voie inhalée est la voie d’administration préférentielle (aérosols doseur en cas de crise légère et nébulisations en cas de crise modérée et sévère). Salbutamol 2,5mg si < 16 kg et 5mg si > 16 kg D.Pas de place des corticoides par voie inhalée dans le traitement de la crise E. Corticoides par voie systémique dans la crise modérée et sévère
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous recevez le jeune Thomas, 19 ans, en consultation, suivi pour une myopathie de Duchenne, afin de faire le point sur sa dyspnée. Il a perdu beaucoup d'autonomie et est dépendant pour l'ensemble des activités du quotidien. Il est de plus en plus dyspnéique et se réveille avec des céphalées importantes chaque matin, ceci s'étant installer sur plusieurs mois. Il n'y a pas d'événements intercurrents récemment. Incapable de réaliser une EFR vous faîtes une gazométrie dont voici les résultats: pH=7,38 pCO2= 60mmHg, pO2=58mmHg, HCO3-=35mmol/L Hg= 16g/dL HbCO= 1% Quelle est votre interprétation? (plusieurs choix possibles) a. Hypoventilation alvéolaire chronique b. Effet shunt c. Tabagisme actif d. Acidose respiratoire compensée e. Alcalose respiratoire compensée
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Si vous avez un doute pensez à la clinique. Ici il s'agit d'un tableau clinique d'hypoventilation alvéolaire chronique il y a donc une acidose respiratoire compensée. HbCO normale donc pas de tabagisme.
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Parmi les images suivantes, la(les)quelle(s) est(sont) compatible(s) avec un emphysème pulmonaire ? a. b. c. d. e.
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Seule la 4ème radio ne correspond pas à un emphysème pulmonaire. En effet, on peut trouver dans toutes les autres RP des caractéristiques communes compatibles avec des lésions d'emphysème: raréfaction de la trame vasculaire pulmonaire diffuse ou prédominant dans les sommets/hyperclarté des champs pulmonaires, distension thoracique avec horizontalisation des côtes, aplatissement des coupoles diaphragmatiques et thorax "en tonneau", aspect de petit coeur "en goutte".
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Vous recevez en consultation un patient de 65 ans pour dyspnée. Il se plaint de ne plus pouvoir faire ses activités aisément. En effet, il doit s'arrêter au bout de quelques minutes de marche pour reprendre son souffle. Selon la classification mMRC, quel est le stade de sa dyspnée? a. Stade 0 b. Stade 1 c. Stade 2 d. Stade 3 e. Stade 4
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, A connaître par choeur, stade 1 pour les montées surtout, stade 2 ne suit pas les gens de son âge et 4 au moindre effort.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
L'infection tuberculeuse latente : a. se présente sous la forme d'une fièvre persistante en plateau b. est évoquée devant une IDR > 10 mm en l'absence de vaccination par le BCG c. peut être diagnostiquée à l'occasion du dépistage autour d'un cas de tuberculose maladie d. présente un haut risque d'évolution vers une tuberculose maladie e. n'est pas dépistable à l'aide du Quantiferon
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, L'infection tuberculeuse latente (ITL) est généralement totalement asymptomatique cliniquement et se traduira par une positivité de l'IDR ou du Quantiferon. En l'absence de traitement, cette ITL présente un risque élevé d'évolution vers la tuberculose maladie
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4,695
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous recevez en consultation le jeune Adrien, 18 ans, pour bilan d'une possible maladie asthmatique. Son médecin vous l'adresse pour faire le point après ce qui semble être de scrises d'asthme. En effet, il présente une toux dyspnéisante nocturne associè à une dyspnée d'effort modérée chez ce jeune homme sujet à la rhinite allergique. L'EFR retrouve un TVO réversible et vous confirmez votre maladie asthmatique. Quels examens complémentaires sont recommandés dans le bilan initial de cet asthme allergique? a. Radiographie thoracique b. TDM thoracique sans injection c. NFP d. Prick tests (test d'allergie cutané) e. endoscopie bronchique
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La radio est systématique dans le bilan initial afin d'avoir une imagerie de référence et d'éliminer les diagnostics différentiels. la NFP permet de connaître le taux d'éosinophiles et les prick tests sont nécessaire en cas de symptômes allergiques et deviendront systématiques bientôt.
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4,697
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Quelles sont les indications de drainage pleural lors de la prise en charge d'un pneumothorax? a. Pneumothorax droit spontané sur emphysème mal toléré cliniquement b. Pneumothorax gauche traumatique complet bien toléré cliniquement c. Pneumothorax gauche traumatique complet mal toléré cliniquement d. Pneumothorax apical gauche (<2cm) spontané sur BPCO sans retentissement clinique e. Pneumothorax droit complet spontané sur emphysème bien toléré cliniquement
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, les pneumothorax secondaire et traumatique se drainent d'emblée sauf si ils sont de petites tailles et bien tolérés.
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4,698
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Vous voyez en consultation un patient de 57ans qui se plaint de dyspnée. Fumeur non sevré, il présente les symptômes d'une bronchite chronique. L' EFR réalisé retrouve un TVO avec un VEMS à 62% des valeurs théoriques. La dyspnée est évaluée stade 1 mMrc. Quel(s) traitement(s) mettez-vous en place? a. Béta 2 mimétique de longue durée d'action b. Béta 2 mimétique de courte durée d'action c. Association anticholinergique longue durée d'action et corticoïdes inhalés d. Association béta2 mimétique longue durée d'action et corticoïdes inhalés e. Antileucotriènes
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Traitement de courte durée toujours indiqué dans la dyspnée, un seul traitement de longue durée, plutôt béta 2 au vu de la dyspnée.
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4,699
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Quel (s) examen (s) complémentaire (s) faites-vous dans un bilan d'asthme chez un enfant de 4 ans ? a. Une radiographie de thorax b. Une enquête allergologique c. Une TDM thoracique d. Un test de la sueur e. Des EFR avec une mesure des résistances de voies aériennes
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Référentiel 2017 chapitre 57 p.663 A. Le diagnostic d’asthme s’accompagne habituellement d’une radiographie du thorax normale, la radiographie de thorax doit être faite au moins une fois. B. L'enquête allergologique va être systématique chez l'enfant de plus de 3 ans et avant 3 ans en cas d'ATCD familiaux importants ou symptomatologie allergique. (p. 664) C. FAUX, un TDM thoracique ne sera fait que si la radiographie thoracique est anormale. (p.664) D. FAUX Le test de la sueur sera réalisé en cas de doute diagnostic chez un enfant présentant un asthme sévère et d'autres symptomes pouvant orienter vers une mucoviscidose. (p.664) E. Les EFR contribuent aussi à l’appréciation de la sévérité de l’asthme et à la qualité du contrôle sous traitement. Elles doivent être répétées au moins une fois par an en cas d’asthme persistant léger et au moins tous les 6 mois en cas d’asthme persistant sévère. (p.663) Le choix des tests à pratiquer dépend de l’âge de l’enfant (degré de coopération). Les EFR ne sont pas recommandées sauf rares cas chez l’enfant d’âge < 36 mois. L’enfant âgé de 3 à 6 ans est incapable de réaliser des manœuvres respiratoires forcées. On peut réaliser au cours de la ventilation spontanée, une mesure des résistances des voies aériennes (techniques de pléthysmographie corporelle, interruption du débit aérien, ou oscillations forcées).
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4,700
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Vous êtes amené à prendre en charge un patient de 70 ans, tabagique actif, pour altération de l'état général et hémoptysies. La radiographie thoracique montre une opacité lobaire supérieure droite suspecte. Vous suspectez un cancer broncho-pulmonaire. Parmi les examens suivants, lesquels sont indispensables au bilan diagnostique et d'extension d'une telle lésion ? (plusieurs réponses possibles) a. Scanner thoracique b. IRM abdomino-pelvienne c. Endoscopie bronchique souple sous anesthésie locale d. Echo-endoscopie bronchique sous anesthésie générale e. Calcémie
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Tout bilan d'extension d'une lésion pulmonaire suspecte doit comprendre: - Une imagerie thoraco-abdomino-pelvienne (scanner +, complétée par IRM en cas de lésions douteuses (hépatiques ou surrénaliennes par exemple), mais non systématique. - Une imagerie cérébrale: TDM ou IRM si patient opérable (meilleure sensibilité pour détecter les métastases de petite taille et dans les recommandations depuis 2016) - Une endoscopie bronchique souple pour dépister des lésions endobronchiques synchrones et faire des prélèvements dans la zone pathologique. Une écho-endoscopie ne s'envisage qu'en seconde intention en cas d'échec d'une première endoscopie et de présence d'adénopathies médiastinales suspectes et ponctionnables, en première intention uniquement en cas d'adénopathies isolées. - Un bilan biologique avec bilan hépatique et calcémie - Une scintigraphie au 18-FDG ou PET-Scanner si absence d'extension d'emblée sur le scanner.
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4,702
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous recevez en consultation une jeune patiente de 25 ans pour toux sèche associée à des épisodes de dyspnée sifflante au repos. Elle est non tabagique et rapporte dans ses antécédents une rhinite allergique printanière. Elle est coiffeuse et vous dir ressentir une gène plus importante lorsqu'elle est au travail. La spirométrie et l'auscultation sont normales le jour de la consultation. Vous suspectez un asthme professionnel. Quelles données pourraient vous conforter dans ce diagnostic ? (plusieurs réponses possibles) a. Mise en évidence d'un débit expiratoire de pointe abaissé pendant les épisodes de sifflements b. Mise en évidence d'un débit expiratoire de pointe abaissé au travail c. Aggravation des symptômes pendant les vacances d. Mise en évidence d'un trouble ventilatoire obstructif réversible au travail e. Mise en évidence d'un trouble ventilatoire obstructif non réversible au travail
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Pour confirmer le diagnostic d'asthme il faut mettre en évidence une obstruction réversible des voies aériennes associée à la symptomatologie clinique qui est évocatrice. Il s'agit donc d'un TVO réversible après bronchodilatateurs ou d'un test de provocation bronchique positif ou d'une variabilité du VEMS significative entre deux consultations. Pour affirmer le caractère professionnel de l'asthme il faut mettre en évidence une aggravation de l'obstruction sur le lieu de travail (DEP, TVO) associée à une amélioration pendant les périodes sans exposition (week-end/vacances), et il faut rechercher une sensibilisation aux produits utilisés dans son travail (aérosols de laque, latex...) ce qui nécessite un bilan allergologique.
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4,703
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Concernant la définition de l'insuffisance respiratoire chronique, quelle(s) est(sont) la(es) proposition(s) juste(s)? a. Elle est basée sur une diminution de la pression partielle en dioxygène dans le sang artériel b. Pour l'affirmer il faut réaliser une mesure des gaz du sang artériels c. Elle est basée sur une diminution de la pression partielle en dioxyde de carbone dans le sang artériel d. Elle est identique aux critères d'indication d'une oxygénothérapie de longue durée e. Elle peut s'appliquer aux patients au cours d'une décompensation respiratoire
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Auncun piège, correspond au premier paragraphe, page 3 de l'Item 204 du référentiel du collège des enseignants de pneumologie 2017
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4,705
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Parmi les gazométries suivantes, laquelle correspond à une hypoxémie importante avec hypoventilation alvéolaire chronique chez un patient tabagique actif ? a. pH 7.34 PaCO2 42mmHg PaO2 52mmHg HCO3- 23mmol/L, BE -7, Hb 12.3g/dL, HbCO 1.5% b. pH 7.34 PaCO2 65mmHg PaO2 52mmHg HCO3- 30mmol/L, BE +7, Hb 12.3g/dL, HbCO 6% c. pH 7.42 PaCO2 55mmHg PaO2 52mmHg HCO3- 30mmol/L, BE +7, Hb 12.3g/dL, HbCO 6% d. pH 7.34 PaCO2 55mmHg PaO2 68 mmHg HCO3- 30mmol/L, BE +7, Hb 12.3g/dL, HbCO 1.5% e. pH 7.42 PaCO2 55mmHg PaO2 52mmHg HCO3- 30mmol/L, BE +7, Hb 12.3g/dL, HbCO 1.5%
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, - pH 7.34 PaCO2 42mmHg PaO2 52mmHg HCO3- 23mmol/L, BE -7, Hb 12.3g/dL, HbCO 1.5%: hypoxémie importante avec acidose probablement métabolique sans modification de la ventilation alvéolaire (pas de compensation). HbCO normale. Exemple: insuffisance rénale aiguë. - pH 7.34 PaCO2 65mmHg PaO2 52mmHg HCO3- 30mmol/L, BE +7, Hb 12.3g/dL, HbCO 6%: hypoxémie importante avec hypoVA aiguë (pH abaissé) sur probable hypoVA chronique (HCO3- augmentés, pH moins bas que ne le voudrait la PaCO2). HbCO augmenté : Exemple: décompensation de BPCO, fumeur actif - pH 7.42 PaCO2 55mmHg PaO2 52mmHg HCO3- 30mmol/L, BE +7, Hb 12.3g/dL, HbCO 6%: réponse juste - pH 7.34 PaCO2 55mmHg PaO2 68 mmHg HCO3- 30mmol/L, BE +7, Hb 12.3g/dL, HbCO 1.5%: Hypoxémie modérée mais hypoVA chronique, HbCO normale: exemple IRC restrictive avec hypoVA chronique sans hypoxémie majeure - pH 7.42 PaCO2 55mmHg PaO2 52mmHg HCO3- 30mmol/L, BE +7, Hb 12.3g/dL, HbCO 1.5%: Hypoxémie importante avec hypoVA chronique mais HbCO normale, pas de tabagisme récent a priori.
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4,706
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable,
Sur la radiographie de thorax standard, quels sont les quatre densités que l’on peut observer ? Cocher les quatre bonnes réponses. a. osseuse b. tissulaire c. hydrique d. aérique e. graisseuse
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix correct et indispensable, La radiologie standard distingue, dans l’ordre de densités décroissantes, les densités : osseuse, hydrique, graisseuse, aérique. Le terme de densité tissulaire est un terme densitométrique.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Mr T, âgé de 58 ans, consulte au service d’accueil des urgences pour une douleur basi-thoracique gauche d’apparition brutale, alors qu’il regardait la télévision. Il exerce la profession de chauffeur poids lourds et allègue un tabagisme actuellement poursuivi. La consommation cumulée est estimé à 40 paquets-années. Devant cette douleur thoracique, quel(s) examen(s) complémentaire(s) demandez-vous en urgence ? a. Une épreuve fonctionnelle respiratoire b. Un gaz du sang c. Un électrocardiogramme d. Un AngioTDM thoracique e. Une radiographie de thorax
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, l’orientation diagnostique se fait avant tout sur la radiographie de thorax. Dans le cas présent, la radiographie de thorax de face suffit pour établir le diagnostic de pneumothorax et débuter le traitement. L’angioscanner spiralé est un examen très utile pour la recherche étiologique d’une douleur thoracique aiguë mais n’est pas dénué de complications (intolérance à l(‘iode, insuffisance rénale aiguë)
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les caractéristiques suivantes des agents pathogènes de pneumopathies aigues communautaires, lesquelles sont exactes ? a. l’incidence de certains agents pathogènes a pu être réduite grâce à la vaccination b. Mycoplasma pneumoniae est surtout retrouvé chez le petit nourrisson c. Streptococcus pneumoniae est retrouvé à tout âge d. Streptococcus pyogenes est responsable de formes sévères de pneumopathies e. Les virus ne sont jamais responsables de pneumopathie
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Mycoplasme > 3ans Les virus à tropisme respiratoire (grippe, VRS, métapneumovirus, rhino, adénovirus) sont responsables de pneumopathies Streptocoque A = pyogènes = formes sévères Infanrix quinta® = protection contre diphtérie, tétanos, polio, coqueluche et Haemophilius influenzae…
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4,711
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Devant une dyspnée évoquant un asthme, quelle(s) caracteritsique(s) doit-on rechercher à l’interrogatoire? a. Un déclenchement par exposition à des allergènes b. Un antécédent familial de bronchopneumopathie chronique obstructive c. Un horaire nocturne de la dyspnée d. Un déclenchement par le froid e. Un déclenchement par l´effort
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, L'asthme est une maladie inflammatoire chronique des bronches dans laquelle les bronches sont hyperréactives. Les symptômes respiratoires constitués par la dyspnée et la toux sont variables dans le temps et peuvent être provoquée par une exposition à des allergènes (réponse A juste), l'exposition au froid (réponse D juste) ou par l'effort (réponse E juste). La dyspnée peut être diurne ou nocturne (réponse C juste). En revanche, un antécedent familial de BPCO n'est pas en faveur d'un asthme (réponse B fausse) contrairement à un antécédent familal d'asthme puisque l'asthme peut être héréditaire.
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A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Concernant le traitement d’une crise d’asthme de sévérité modérée chez un nourrisson de 15 mois, indiquez la(les) proposition(s) exacte(s) a. constitue une urgence b. dépend du résultat du Débit Expiratoire de Pointe (DEP) c. comporte du salbutamol à l’aide d’une chambre d’inhalation d. nécessite une corticothérapie inhalée e. fait l’objet d’une première réévaluation clinique au bout de 4 heures
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, - Réponse B fausse car l'enfant est trop jeune pour réaliser une mesure du DEP (possible après 6 ans). - Réponse D fausse : les corticoïdes inhalés sont un traitement de fond et pas de la crise. - Réponse E fausse : la réévaluation doit être plus précoce (H1)
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect,
Parmi les propositions suivantes, laquelle décrit une expectoration rouge ? a. Séreuse b. Muqueuse c. Purulente d. Hémoptoique e. Conjonctive
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect, Séreux : comme de la salive claire et fluide muqueuse : comme de la salive épaisse et collante, claire purulente : colorée, jaune, verte, grise. Correspond à du pus hemoptoique : rouge, correspondant à du sang toutes les combinaisons sont possibles :muco purulente, sero hemoptoique etc.... hématique et conjonctive ne caractérisent pas une expectotation
Pneumologie
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4,719
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Parmi les propositions suivantes concernant les symptômes cliniques présents dans le syndrome cave supérieur dû à un cancer broncho-pulmonaire, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte(s) ? a. circulation collatérale veineuse b. dysphonie c. turgescence jugulaire d. syndrome de Claude-Bernard-Horner e. céphalée
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le syndrome cave supérieur associe œdème cervical, céphalées, turgescence jugulaire, circulation veineuse collatérale. Il est dû à une compression ou une thrombose de la veine cave supérieure
Pneumologie
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4,721
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Concernant les épanchements pleuraux, quelle(s) est (sont) la (les) réponse(s) exacte(s) ? a. un exsudat lymphocytaire vous oriente vers une étiologie tuberculeuse ou néoplasique b. un transsudat est toujours bilatéral c. l’insuffisance cardiaque peut donner un transsudat bilatéral d. en présence d’un germe à l’examen direct du liquide pleural, il s’agit d’un épanchement parapneumonique dit "non compliqué" e. si les protides sont à 30 g/l, il s’agit toujours d’un exsudat
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Un transsudat peut être unilatéral ou bilatéral La présence d’un germe évoque une pleurésie purulente (épanchement parapneumonique dit " compliqué").
Pneumologie
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4,722
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, F: Choix correct,
Vous prenez en charge un patient de 3 ans dont un membre de son entourage familial est suspect de tuberculose pulmonaire. Quel(s) examen(s) demandez-vous en première intention dans le cadre du dépistage : a. Intradermoréaction à la tuberculine b. Quantiferon c. Recherche de BK par tubage gastrique d. Recherche de BK dans les crachats e. Radiographie thoracique de face f. Radiographie thoracique de profil
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, F: Choix correct, Le dépistage de la tuberculose, en cas de cas suspect, repose sur l'intradermoréaction à la tuberculine (IDR ou test tuberculinique) et la radiographie thoracique de face et de profil (à la recherche d'images évocatrices d'adénopathies médiastinales, ou d'un chancre d'inoculation avec opacité parenchymateuse associée). IDR: injection sous-cutanée (on doit constater un aspect de peau d'orange) de 5 UI (0.1 ml) de tuberculine, à la face antérieure de l'avant-bras. Lecture à 72h de l'injection, en mesurant l'induration (et non la rougeur) dans son diamètre transversal, en mm. PENSER A NOTER LE RESULTAT DANS LE CARNET DE SANTE. Le quantiféron n'a pas d'indication dans le dépistage ed la tuberculose chez les enfants de moins de 5 ans. Chez l'enfant, qui ne crache pas, c'est la recherche de BK par tubage gastrique qui est la référence pour le diagnostic microbiologique, mais ce n'est pas un test de dépistage. Elle se fait sur 3 jours consécutifs, le matin à jeun.
Pneumologie
3
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4,723
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les propositions suivantes, quelles sont celles se rapportant au traitement de l'asthme ? a. L'asthme est caractérisé par une inflammation à éosinophiles lui conférant une bonne sensibilité de la corticothérapie inhalée b. L'utilisation des biothérapies (anti IgE, anti IL5) peut être proposée dés les premiers stades de sévérité de l'asthme c. L'obtention d'un contrôle satisfaisant de l'asthme autorise la réduction de la charge thérapeutique afin de trouver la posologie minimale efficace d. L'utilisation des anti leucotriène est recommandée en association avec les corticoïdes inhalés e. Le traitement précoce par des bronchodilatateurs de longue durée d'action permet d'éviter l'utilisation des corticoïdes inhalés
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Les corticoïdes inhalés représentent la clé de voute du traitement de l'asthme, proposés en première intention, et pouvant être associés si nécessaire aux bronchodilatateurs de longue durée d'action ou aux anti leucotriènes. Les biothérapies sont réservées aux formes les plus sévères de l'asthme et représentent le palier 5 du traitement de l'asthme selon la classification du GINA. De même, le traitement de l'asthme est généralement modulable en fonction de l'évolution des symptômes.
Psychiatrie
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4,730
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Quelles thérapies non médicamenteuses sont utilisables dans le traitement de la schizophrénie ? a. électroconvulsivothérapie b. psychoéducation c. stimulation cérébrale profonde d. thérapie analytique e. thérapie cognitivo-comportementale
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, L'électroconvulsivothérapie peut être utilisée lorsque la réponse médicamenteuse est insuffisante. La psychoéducation (ou éducation thérapeutique) fait partie des thérapies qui permettront d'améliorer la conscience des troubles et l'adhésion aux soins. Les thérapies analytiques ou psychanalyse sont contre-indiquées dans la prise en charge de la schizophrénie. Les TCC permettent d'améliorer les symptômes, en particulier les hallucinations.
Psychiatrie
1
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4,732
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quels symptômes peut-on retrouver dans une décompensation maniaque ? a. anorexie b. apragmatisme c. augmentation de la productivité d. comportement sexuels à risque e. hypersyntonie
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Dans l'état maniaque, on retrouve une perturbation des conduites instinctuelles: insomnie sans fatigue, anorexie ou hyperphagie, comportements à risque (achat compulsif, hypersexualité). La productivité de la personne est altérée avec une incapacité à mener à terme ses projets. L'apragmatisme est une incapacité à planifier des actions, qu'on retrouve plutôt dans la schizophrénie. L'hypersyntonie est une participation spontanée et une adhésion très rapide à l'ambiance affective du moment.
Psychiatrie
1
4
4,733
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Concernant la santé mentale et les troubles psychiatriques : a. La santé mentale correspond à l’absence de troubles mentaux b. La santé mentale est seulement déterminée par des facteurs psychologiques c. Les troubles psychiatriques touchent 1 français sur 2 d. Les troubles psychiatriques sont au 3ème rang des maladies les plus fréquentes e. Les troubles psychiatriques ont une mortalité faible
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, Selon l’OMS la santé mentale est PLUS que l’absence de troubles mentaux. Elle est déterminée par des facteurs sociaux, psychologiques et biologiques. En France, presque un individu sur cinq souffre d’au moins un trouble psychiatrique, qui sont associés à une mortalité élevée. Les pathologies relevant de la psychiatrie sont au 3ème rang des maladies les plus fréquentes, après les cancers et les maladies cardiovasculaires.
Psychiatrie
1
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4,734
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Lors de soins psychiatriques à la demande d’un tiers, que se passe-t-il pendant la période initiale de 72 heures? Une ou plusieurs réponses possibles. a. Certificat médical psychiatrique dans les 24 heures b. Certificat médical psychiatrique entre 24 et 48 heures c. Examen non psychiatrique dans les 24 heures d. Hospitalisation complète e. Programme de soins possible après 48 heures
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Pour toute forme de SPDT pendant les 72 premières heures: - certificat médical psychiatrique dans les 24 heures - certificat médical psychiatrique entre 48 et 72 heures - uniquement hospitalisation complète - programme de soins possible seulement après 72 heures
Psychiatrie
1
4
4,735
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable,
Concernant les antipsychotiques a. Leur caractéristique pharmacologique commune est d’agir sur les récepteurs dopaminergiques D2 et les récepteurs sérotoninergiques 5HT2A b. Un antécédent de syndrome malin des neuroleptiques contre indique l’usage d’antipsychotiques c. Tous les antipsychotiques de 2nde générations, à l’exception de la Clozapine (LEPONEX), peuvent être utilisés dans trouble bipolaire d. Il est recommandé l’usage d’un traitement anticholinergique, dit correcteur, comme la tropatépine (LEPTICUR) en association à la prescription d’un antipsychotique afin de prévenir l’apparition d’effets secondaires neurologiques de types dyskinésies ou de syndrome extrapyramidal e. Demandent tous nécessairement un bilan pré thérapeutique assez complet comprenant entre autres : NFS-P, ionogramme, urémie, créatininémie, bilan hépatique complet, glycémie à jeun, bilan lipidique, prolactinémie et un ECG
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable, A-Cette affirmation est vrai pour les antipsychotiques de 2nde génération, ceux de première n’agissant pas sur les récepteurs 5HT2A B-Cela contre indique effectivement à vie la molécule incriminée, ainsi que l’usage de tout neuroleptique sous forme retard C-Non, l’amisulpride n’a pas cette indication non plus. Seuls la quetiapine, l’aripiprazole, la risperidone et l’olanzapine ont cette indication (mnémotechnique QARO) D-Ces traitements sont neurotoxiques au long cours et ils ne sont donc conseillés qu’en cas de nécessité, si la diminution du neuroleptique n’est pas cliniquement envisageable, et sur la période la plus courte possible E-Vrai, la NFS-P devant le risque d’agranulocytose rare mais existant chez tout antipsychotique, le ionogramme pouvant être perturbé par la prescription, sur le plan rénal une insuffisance doit faire réévaluer la posologie, le bilan hépatique car les antipsychotiques ont un métabolisme hépatique important et peuvent provoquer une souffrance hépatique, GAJ et EAL car les effets secondaires métaboliques peuvent être fréquents selon les molécules, la prolactinémie car les neuroleptiques peuvent provoquer une hyperprolactinémie, et l’ECG devant le risque d’allongement du QT
Psychiatrie
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4,736
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Le risque de développer un etat de stress post traumatique après un évènement traumatique est: a. Plus important chez le femmes que chez les hommes b. D'environ 1% c. D'environ 10% d. D'environ 70 % e. D'environ 90 %
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, le risque est d'environ 10 % et peut aller jusqu'a 50% dans les situations particulières de viol, combats, génocide et internement ethnique ou politique
Psychiatrie
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4,737
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Quel(s) est(sont) le (les) élément(s) que vous pouvez considérer vrai(s) ? a. Le trouble de l'adaptation est rare chez l'enfant et survient chez les enfants souvent 12 mois après un élément stressant. b. L'allocation d'encadrement d'un enfant handicapé (AEEH) est décidée par la MDPH. c. Le TDAH est statistiquement lié à la survenue d'un TOC et d'un Trouble du spectre de l'autisme dans la suite de la vie de l'enfant. d. Le méthylphénidate est le traitement médicamenteux de référence du TDAH. Il doit être prescrit en seconde intention après avoir tenté la psychothérapie. e. Une aide éducative en milieu ouvert s'effectue chez les parents, après recueil d'une information préoccupante.
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, A : Faux, dans les 3 mois. B : Vrai (collège 2017) C : Faux... TOP/TC (cf cours "troubles externalisés") D : Vrai (collège 2017) E : Faux, pas forcément.
Psychiatrie
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4,738
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quelle(s) pathologie(s) peut(peuvent) se traduire par une hypersexualité ? a. syndrome de Kleine-Levin b. épisode maniaque c. trouble schizophrénique d. syndrome frontal e. maladie de Parkinson traitée par agonistes dopaminergiques
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Il n’y a pas d’hypersexualité décrite dans la schizophrénie. L’hypersexualité peut être le symptôme : * d’un trouble psychiatrique : - épisode maniaque ; * d’une maladie neurologique : - syndrome frontal ou temporal, épilepsie SEP Wilson retard mental Huntington (2-30 %) ; - syndrome de Kleine-Levin ou de Klüver Bucy ; - maladie de Parkinson traitée par agonistes dopaminergiques ou parfois stimulation céré- brale profonde, démence ; * lié à une intoxication par une substances psychoactives : cocaïne, amphétamines, hallucinogènes, alcool, produits dopants à base de testostérone propofol ou agonistes dopaminergiques prescrits en dehors du parkinson (ex. syndrome des jambes sans repos, adénome à prolactine, etc.). Les agonistes dopaminergiques sont succeptibles de donner ces effets indésirables y compris chez les patients Parkinsonniens
Psychiatrie
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4,739
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Devant un syndrome maniaque, avant de conclure à un trouble bipolaire, il faut éliminer : (une ou plusieurs propositions exactes) : a. intoxication éthylique aigue b. tumeur cérébrale c. hyperthyroïdie d. hypoglycémie e. effet secondaire de la L-Dopa
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Les diagnostics différentiels du syndrome maniaque sont : * toxiques : usage de substances psychoactives (alcool, cannabis, amphétamines et cocaïne, hallucinogènes). C’est le diagnostic différentiel le plus fréquent + * neurologiques : tumeur cérébrale, sclérose en plaque, accident vasculaire cérébral, un début de démence (surtout si patients de plus de 40 ans avec des troubles bipolaires d’apparition tardive), épilepsie focale (rare) ; * endocriniennes : troubles thyroïdiens (hypo- et hyper-thyroïdie), maladie de Cushing (hyper- 213 corticisme) ; * métaboliques : hypoglycémie, troubles ioniques, maladie de Wilson, etc. ; * Iatrogéniques: médicamenteuses (corticoïdes, antidépresseurs, interféron-alpha, bêta- bloquants, L-Dopa, etc.).
Psychiatrie
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4,740
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quel(s) est(sont) le (les) élément(s) que vous pouvez considérer vrai(s) ? a. Le projet personnalisé de scolarisation précise les aménagements facilitant la scolarisation en milieu ordinaire. b. L'Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique prend en charge les enfants qui ont des troubles du comportement sévère. c. La MDPH n'intervient pas dans les orientations en ITEP/IME d. La mise en place d'auxiliaires de vie scolaire est liée à une notification MDPH. e. Le plan d'accompagnement personnalisé ne nécessite pas de notification MDPH.
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, A : Vrai (collège 2017) B : Vrai (cf collège 2017) C : Faux (cf collège 2017) D : Vrai (cf collège 2017) E : Vrai (cf collège 2017)
Psychiatrie
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4,742
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Concernant la prise en charge de la schizophrénie, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s) juste(s) ? a. L’électro convulsivothérapie est le traitement de référence en première intention b. Le traitement de première intention est la Clozapine c. Le traitement de première intention est un neuroleptique de seconde génération (atypique) d. La thérapie cognitivo-comportementale peut permettre de réduire certains symptômes résistants e. L’éducation thérapeutique est réservée à la famille des patients
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, C et D A : indiquée dans la schizophrénie catatonique B : traitement de 3e ligne E : Education thérapeutique du patient et de sa famille
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4,743
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable,
Parmi les propositions suivantes concernant les tentatives de suicide, laquelle(lesquelles) est(sont) exacte(s) ? a. elles concernent davantage les femmes b. elles représentent 300 000 situations par an en France c. le moyen le plus utilisé est la pendaison d. l’alcool est un facteur de risque e. elles sont rares chez les patients souffrant de troubles bipolaires
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect et inacceptable, Contrairement aux suicides qui concernent davantage les hommes Entre 150 000 et 200 000 par an Pour les TS, le premier moyen est l’ingestion médicamenteuse. Pour le suicide, c’est la pendaison en France. Comme toutes les substances psychoactives. Le trouble bipolaire est très suicidogène : 1 patient sur 2 fera une TS et 1/5 décèdera de suicide.
Psychiatrie
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4
4,744
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Dans le trouble obsessionnel compulsif a. les compulsions ont pour but de réduire l´anxiété générée par les obsessions b. les obsessions ont pour but de réduire l´anxiété générée par les compulsions c. il existe un lien logique entre les obsessions et les compulsions d. le patient est toujours en mesure de critiquer les obsessions e. peut nécessiter de fortes posologies d´inhibiteurs de la recapture de la sérotonine
A: Choix correct et indispensable, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Il n’y a pas forcément de lien entre obsession et compulsion (ex: compulsions de répétition pour contre balancer obsession de mort). Avec le DSM 5 le TOC avec absence d’insight (absence de conscience de la pathologie) est désormais reconnu.
Psychiatrie
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4,745
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
L'accès boulimique : a. se fait toujours en présence d'autres personnes b. peut être imprévisible c. peut être pluriquotiden d. peut ne pas être associé à des vomissements e. est associé à des remords au décours de l'épisode
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Lorsque l'accès boulimique n'est pas associé à des vomissements ou à toute autre conduite compensatoire, il peut s'agir d'une hyperphagie boulimique ou binge-eating disorder (BED).
Psychiatrie
1
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4,747
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Pour poser le diagnostic de schizophrénie, le(s) critère(s) suivant(s) sont nécessaires : a. association des trois syndromes positif, négatif et désorganisation b. évolution des signes depuis minimum 1 mois c. évolution des signes depuis minimum 6 mois d. syndrome délirant systématisé e. syndrome catatonique
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, le syndrome catatonique est une entité non spécifique de la schizophrénie ; transnosographique
Psychiatrie
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4,748
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Concernant la prescription des antidépresseurs, quelle(s) est(sont) la(les) réponse(s) exacte(s)? a. Les antidépresseurs tricycliques sont à privilégier b. La co-prescription d'une benzodiazépine est la norme c. Le traitement est à maintenir pour une durée minimum de 3 mois après l'amélioration des symptômes dépressifs d. La dose à laquelle le sujet a répondu doit être privilégiée tout au long du traitement e. Un ECG doit être systématique avant la prescription d'antidépresseur, quelque soit la classe
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, A. Au contraire ce sont des traitements à ne mettre qu’en deuxième ligne B. La co-prescription peut être proposée si l’état clinique le justifie mais elle est loin d’être systématique C. Pour un premier épisode, au minimum 6 mois après une rémission E. Systématique uniquement en cas de prescription de tricyclique sinon en fonction de point d’appel
Psychiatrie
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4,749
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Que peut-on dire concernant le délire ? a. Tous les mécanismes peuvent être présents à la fois b. Les hallucinations intrapsychiques incluent l’automatisme mental c. Le délire systématisé est plutôt retrouvé dans le cadre d’un trouble délirant persistant d. La systématisation d’un délire est sa propension à toucher un seul ou tous les domaines de vie du patient e. La présence d’hallucinations est toujours pathologique
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, La systématisation d'un délire est sa caractéristique à être crédible ou pas. Les hallucinations peuvent ne pas être pathologiques (ex : hypnagogiques et hypnopompiques)
Psychiatrie
1
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4,750
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct,
Le trouble bipolaire : cocher les réponses justes a. il s’agit d’une maladie chronique b. il s’agit d’une maladie chronique c. le début se situe en général entre 45 et 60 ans d. l’épisode peut avoir des caractéristiques mixtes e. la manie peut s’accompagner d’idées délirantes
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix correct, Il s’agit bien d’une maladie chronique qui nécessite un traitement thymorégulateur à vie La dépression dans le cadre d ‘une maladie bipolaire peut s’accompagner d’idées délirantes comme dans la manie. Les thèmes sont différents : dans la dépression thèmes de ruine, culpabilité, … et dans la manie : thèmes mégalomaniaques,… dans les deux cas, on dit que le délire est congruent à l’humeur. Un épisode mixte associe des symptômes de la lignée maniaque et de la lignée dépressive
Psychiatrie
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4,751
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
La Couverture Médicale Universelle (CMU) (une ou plusieurs réponses exactes) a. permet l’accès aux soins des personnes étrangères résidant en France de manière irrégulière b. permet de bénéficier d’une prise en charge à 100% des dépenses de santé c. permet d’accéder à des consultations chez des médecins conventionnés en secteur 2 d. oblige les professionnels de santé à respecter les tarifs reconnus par la Sécurité Sociale e. n’est pas attribuée en fonction des ressources financières
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, La couverture maladie universelle (CMU) de base permet l’accès à l’assurance maladie pour toute personne, quelle que soit sa nationalité, résidant en France de façon stable (depuis plus de 3 mois) et régulière, avec ou sans domicile fixe, et qui n’est pas déjà couverte par un régime de Sécurité sociale. Elle dispense de l’avance des frais, prend en charge le ticket modérateur, le forfait hospitalier sans limitation de durée et une liste de produits (prothèses dentaires, lunettes, audioprothèses) à des tarifs fixés par arrêté interministériel. Elle est attribuée en fonction des ressources financières. Elle prend en charge 100% du tarif conventionné en secteur 1 mais pas les dépassements d’honoraires. Les personnes résidant en France de manière irrégulière n’ont donc pas accès à la CMU mais peuvent avoir accès à l’aide médicale d’état (AME).
Psychiatrie
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4,752
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous recevez Monsieur P., 34 ans, aux urgences psychiatriques. Il est venu accompagné d'une amie qui s'inquiète pour son état. En entretien, Monsieur P. vous explique que depuis quelques jours il est à bout, qu'il ne pense qu'à mourir. "J'ai perdu mon job il y a 1 an et je n'ai fait que retrouver des petits boulots inintéressants avec des patrons horribles" vous dit-il. Il s'irrite facilement pendant l'entretien et ajoute : "De toute manière, je ne vaux rien, je ne vois qu'une seule solution c'est de me foutre en l'air, basta; je vais me mettre la corde au cou comme mon oncle Joe qui avait bien raison de quitter ce monde qui ne voulait pas de lui." En l'interrogeant davantage, c'est la 1ère fois que ce patient a de telles idées, il n'a jamais fait de tentative de suicide auparavant. Il n'avait jamais rencontré de psychiatre avant ce jour. a. Monsieur P. a un projet suicidaire b. Monsieur P. a un haut degré d'impulsivité c. Monsieur P. traverse un épisode dépressif mixte d. Monsieur P. traverse une crise suicidaire e. Monsieur P. est suicidant
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Un projet oui : la pendaison. On ne peut pas juger de l'impulsivité de ce patient dans cet entretien. il évoque un moyen particulièrement létal de suicide mais il a pu consulter avant, en parler, pas d'antécédents d'autres TS, pas de tb de la personnalité borderline connu, de prises de risque... pas d'épisode mixte non plus, il est juste irritable mais cela est loin de suffire pour un tel diagnostic. enfin, un suicidant est une personne ayant survécu a une TS.
Psychiatrie
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4,753
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Devant un diagnostic de troubles anxieux (trouble panique, trouble obsessionnel compulsif, trouble anxiété généralisée, phobie sociale, état de stress post-traumatique), il faut : a. Rechercher un autre trouble anxieux b. Rechercher une comorbidité addictive c. Rechercher une comorbidité thymique d. Rechercher des idées suicidaires e. Proposer une thérapie cognitive et comportementale
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Les troubles anxieux sont fortement comorbides entre eux. De plus, il existe aussi une forte comorbidité avec les troubles dépressifs et donc les idées suicidaires, mais aussi les pathologies addictives. Les thérapies cognitives et comportementales sont indiquées dans tous les troubles anxieux
Psychiatrie
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4,755
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Vous recevez en consultation Mme V., 28 ans. Elle vient vous consulter car sa vie devient de plus en plus difficile. Elle voit bien qu'elle se replie sur elle-même et qu'elle évite le monde extérieur. Depuis qu'elle est adolescente, elle a remaqué que dès que l'attention des autres se portait sur elle dans une conversation elle commençait à s'inquiéter, à sentir son coeur battre la chamade, articulait difficilement et déviait au plus vite l'attention sur un autre sujet. Cela s'est compliqué avec le temps puisqu'elle doit maintenant s'insérer professionnellement. Elle est chercheuse en biologie et dès qu'il s'agit de présenter ses travaux elle s'inquiète beaucoup, craint d'avoir l'air ridicule, de rougir, de dire quelque chose d'idiot. De ce fait, elle n'arrive pas à progresser dans ses travaux et préfère se contenter du minimum pour ne jamais plus avoir à présenter des résultats à d'autres. Par ailleurs, elle vit une relation de couple réussie, a un enfant et se sent relativement à l'aise dans les relations de famille. Elle a peu d'amis mais de bons amis avec qu'elle préfère rencontrer en tête-à-tête. Vers quel diagnostic vous orientez-vous ? a. Trouble de la personnalité schizoïde b. Trouble panique c. Phobie sociale d. Agoraphobie e. Trouble de la personnalité évitante
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, le plus subtil ici est le tb de la personnalité évitante. l'évitement n'envahit pas toutes les sphères de la personnalité, on pourrait dire qu'elle a des traits de personnalité évitante mais cela ne suffit pas. de plus, la symptomatologie s'oriente vraiement sur la peur de paraître ridicule en public.
Psychiatrie
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Le trouble bipolaire : cocher les réponses justes a. Il s’agit d’une maladie chronique b. Le début se situe en général entre 15 et 25 ans c. L’épisode peut avoir des caractéristiques mixtes d. la manie et la dépression peuvent s’accompagner d’idées délirantes e. Les troubles addictifs sont à rechercher systématiquement
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Il s’agit bien d’une maladie chronique qui nécessite un traitement thymorégulateur à vie La dépression dans le cadre d ‘une maladie bipolaire peut s’accompagner d’idées délirantes comme dans la manie. Les thèmes sont différents : dans la dépression thèmes de ruine, culpabilité, … et dans la manie : thèmes mégalomaniaques,… dans les deux cas, on dit que le délire est congruent à l’humeur. Un épisode mixte associe des symptômes de la lignée maniaque et de la lignée dépressive Les comorbidités psychiatriques sont fréquentes : addiction, trouble anxieux (dont les TOC), TDAH, trouble de la personnalité, trouble des conduites alimentaires
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Concernant l’épidémiologie des troubles anxieux, quelle(s) est/sont la/les proposition(s) vraie(s) ? a. Le trouble anxieux le plus fréquent est le trouble panique b. Le trouble anxieux généralisé se développe le plus souvent entre 15 et 35 ans. c. Les troubles anxieux sont un facteur de risque suicidaire d. Le trouble anxieux généralisé se développe le plus souvent chez l’homme e. Le trouble obsessionnel compulsif touche autant les hommes que les femmes
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A : Le plus fréquent est la phobie simple (10-12%) puis la phobie sociale et le trouble anxieux généralisé (5%) puis le trouble panique (1-3%) et le TOC (2%) B : Le trouble anxieux généralisé se développe le plus souvent entre 35 et 45 ans, c’est le trouble anxieux le plus fréquent chez le sujet âgé. C : Comme tous les troubles psychiatriques les troubles anxieux sont un facteur de risque suicidaire à toujours évaluer D : Le TAG comme tous les troubles anxieux à l’exception du TOC est plus fréquent chez la femme. E : TOC = seul trouble anxieux avec un sex ratio de 1/1
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Quels symptômes moteurs parmis ceux cités caractérisent l'épisode dépressif majeur ? a. Akathisie b. Bradykinésie c. Bradyphémie d. Bradypsychie e. Clinophilie
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Seule l'akathisie n'est pas retrouvée dans la description de l'épisode dépressif majeur, ou caractérisé. Bradypsychie : ralentissement de la pensée Akathisie : Impossibilité de rester assis, immobile Bradykinésie : ralentissement des mouvements Bradyphémie : ralentissement du débit verbal Clinophilie : fait de rester allongé, ou au lit
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quels effets secondaires doit-on surveiller lors de l’instauration d’un traitement par inhibiteurs de la recapture de la sérotonine ? a. hypothyroïdie b. virage maniaque de l'humeur c. hyponatrémie d. insuffisance hépatique e. insuffisance rénale
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, pages 537 du référentiel de psychiatrie (item 72) Le virage maniaque est un effet secondaire des antidépresseurs, l’hyponatrémie est à rechercher surtout chez le sujet âgé. Les IRS ne sont pas pourvoyeurs de troubles thyroïdiens, ni rénaux, ni hépatiques
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4,761
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Dans le modèle du changement de Prochaska et DiClemente : a. Au stade de pré-contemplation, le patient n'envisage même pas de changer son comportement. b. Le passage d'un stade à l'autre est déterminé par la balance entre avantages et inconvénients perçus du changement c. Le sentiment d'efficacité personnelle risque de détourner le patient des conseils prodigués par son médecin d. Le stade de la mise en place du changement est le stade ultime e. L'explication des différents stades au patient peut être utile
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Le sentiment d'efficacité personnelle décrit la confiance qu'a le patient dans sa propre capacité de mettre en place le changement préconisé par le médecin. Il est donc favorable au changement. Le stade ultime est le dégagement de la problématique, précédé par le stade de maintien du changement.
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4,762
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
La psychologie des patients anorexiques présente a. Des distorsions cognitives portant sur les aliments et la physiologie de l’alimentation b. Un faible investissement dans les activités intellectuelles c. Des perturbations neuropsychologiques portant sur les fonctions exécutives d. Des préoccupations adaptées sur le poids et l’alimentation e. Des traits de personnalité obsessionnelle
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Les patientes investissent fortement les activités intellectuelles. Les préoccupations sont inadaptées sur le poids et l’alimentation.
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4,763
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable,
Le suicide est la 2e cause de mortalité chez les 15-24 ans et la 1re cause de mortalité chez les 25-34 ans. Parmis les suicidés, quel est le pourcentage de sujets qui présentaient au moins un trouble psychiatrique au moment de l'acte suicidaire ? a. 10% b. 30% c. 50% d. 70% e. 90%
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix correct et indispensable, Le dépistage systématique du risque suicidaire et des troubles psychiatriques est un enjeu de santé public majeur, et particulièrement chez les sujets jeunes.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Benjamin, 22 ans est étudiant. Il vient vous voir aujourd'hui accompagné de sa petite amie très inquiète pour lui. Depuis 3 semaines, il reste au lit toute la journée et ne se rend même plus à ses entrainements de football. Vous interrogez Benjamin qui vous explique "je n'ai plus le goût d'y aller, je n'y prend plus aucun plaisir...". Quel est le terme utilisé pour ce dernier symptôme? a. Aboulie b. Anhédonie c. Apragmatisme d. Athymie e. Athymormie
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Aboulie : perte de l’élan vital, difficulté à initier une action pourtant planifiée par manque d’affect Apragmatisme : difficulté à initier une action par défaut de planification Athymie : suppression de l’humeur Anhédonie : perte de la capacité à éprouver du plaisir Athymormie : athymie + aboulie
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Vous recevez une patiente en consultation dans votre cabinet. Cette patiente vous rapporte un épisode dépressif ayant été pris en charge il y a plusieurs années avec succès. Elle vous consulte parce qu'elle s'interroge sur les risques de rechutes. Parmi les critères suivants lesquels correspondent à des facteurs de mauvais pronostics, prédictifs de rechutes ? (une ou plusieurs bonnes réponses) a. Le sexe masculin b. Un âge de début tardif c. Une durée prolongée du premier épisode dépressif d. Des antécédents familiaux de troubles de l´humeur e. L´absence de comorbidités
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, Les complications sont principalement représentées par le risque de suicide, de désinsertion socio-professionnelles, de récurrences dépressives et de comorbidités (psychiatriques et non psychiatriques). Il est important de repérer les patients présentant des facteurs de mauvais pronostics (risques de rechutes plus élevés) et de pouvoir leur proposer une surveillance ainsi qu'un traitement préventif.
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4,766
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
En ce qui concerne l’épisode dépressif caractérisé avec caractéristiques mélancoliques, quelle(s) est/sont l’(les) affirmation(s) vraie(s) ? a. Il existe souvent une prise de poids significative b. Les symptômes sont plus marqués le matin c. Il existe une anhédonie marquée d. Sa prise en charge peut relever d'une psychothérapie seule e. Sa prise en charge peut relever d'une électroconvulsivothérapie
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, A. Une perte de poids significative D. Traitement médicamenteux antidépresseur ou ECT en première intention
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4,767
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Madame J se présente en consultation psychiatrique avec son mari qui vous indique que sa femme n'est plus la même personne depuis 4 mois. Elle ne mange plus comme avant, a perdu 10 kgs, ne parle pratiquement plus, refuse de sortir de la maison et passe son temps dans son lit. Elle ne veut plus voir personne et est en arrêt de travail depuis 3 mois. Leur médecin généraliste semble avoir pratiqué un ensemble de bilans cliniques et para-cliniques éliminant un diagnostic non-psychiatrique à cette situation clinique. Madame J à l'examen clinique est très ralentie tant sur le plan moteur qu'au niveau du cours de sa pensée. Elle vous indique qu'elle est de toute façon fichue, que c'est de sa faute tout cela et elle s'excuse de vous faire perdre votre temps. Quel le diagnostic le plus probable ? a. trouble schizophrénique avec symptômes négatifs b. trouble schizophrénique avec caractéristique catatonique c. épisode dépressif caractérisé de caractéristique anxieuse (ou détresse anxieuse) d. épisode dépressif caractérisé de caractéristique mélancolique e. épisode dépressif caractérisé de caractéristique catatonique
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, Il n'est pas possible de porter le diagnostic de Trouble schizophrénique avec symptômes négatifs en l'absence de syndrome de désorganisation. Il s'agit d'un épisode dépressif caractérisé réunissant au moins dans la description sémiologique une rupture de fonctionnement avec l'état antérieure, un retentissement socioprofessionnelle, un caractère d'évolution >15 jours, un ralentissement psychomoteur sévère (quasi mutisme, retrait, clinoplhilie, etc), des perturbations de l'humeur et des émotions, et des perturbations physiologiques avec une anorexie et un amaigrissement important. On identifie ici une caractéristique mélancolique car il existe ici une intensité des symptômes particulièrement sévère avec un ralentissement moteur majeur, une perte d’appétit et de poids significative, une anesthésie affective, une humeur dépressive marquée par un découragement profond, un sentiment d’incurabilité, et une culpabilité excessive. La description sémiologique ne présentait de symptômes anxieux (par exemple tension intérieure, sensation d’agitation inhabituelle, inquiétude, etc) ou de symptômes catatoniques (flexibilité cireuse, catalepsie, stéreotypies, écholalies, etc).
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quel est le tableau symptomatique évolutif depuis 1 mois, qui vous permet de porter le diagnostic de schizophrénie paranoïde de manière certaine ? a. Anxiété, repli sur soi, incurie b. Délire de grandeur, désinhibition, familiarité dans le discours c. Désorganisation du discours, automatisme mental, anxiété d. Hallucinations visuelles, tristesse de l’humeur, idées suicidaires e. Idées suicidaires, scarifications, tristesse de l’humeur
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Le diagnostic de schizophrénie paranoïde peut être porté si l’on retrouve des éléments cliniques s’intégrant dans au moins 2 des 3 syndromes : syndrome positif, syndrome négatif, syndrome de désorganisation. 1/ correspond au syndrome négatif avec une comorbidité anxieuse 2/ correspond à un syndrome positif avec comorbidité thymique congruente, orientant plutôt vers un épisode maniaque 3/ correspond au syndrome de désorganisation et au syndrome positif avec une comorbidité anxieuse, et permet de porter le diagnostic 4/ correspond à un syndrome positif avec comorbidité dépressive 5/ tableau clinique de crise suicidaire.
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4,769
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Pour poser le diagnostic d’épisode dépressif caractérisé́, il faut retrouver les critères suivants (une ou plusieurs propositions exactes) : a. présence d’un syndrome dépressif clinique b. évolution des symptômes depuis plus d’un mois c. altération marquée du fonctionnement professionnel, des activités sociales ou des relations interpersonnelles d. absence des effets physiologiques directs d’une substance e. absence des effets physiologiques d’une autre affection médiale
A: Choix correct, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Pour poser le diagnostic d’épisode dépressif caractérisé́ , les symptômes doivent évoluer depuis plus de 15 jours et non pas un mois.
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4,771
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Quel(s) est(sont) le (les) élément(s) que vous pouvez considérer vrai(s) ? a. Le TC a un potentiel évolutif vers une personnalité de type dyssocial. b. L'apparition d'un ralentissement psychomoteur chez un enfant avec un trouble du spectre autistique peut signer une dépression surajoutée. c. L'ami imaginaire est physiologique chez l'enfant, il disparaît spontanément dans le développement. d. Les enfants d'âge pré-pubère qui essayent de se suicider vont plus souvent employer des moyens violents (pendaison/précipitation). e. Les hallucinations n'existent pas chez l'enfant hormis dans la dépression sévère.
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, A : Vrai, mais restez positif, ce n'est pas certain ! B : Vrai, discontinuité et TSA facteur de risque de troubles de l'humeur... C : Vrai. D : Vrai (cf cours sur les troubles externalisés. E : Faux, elles sont assez courantes et de faible signification clinique...
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4,772
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Parmi les propositions suivantes concernant le trouble de la personnalité borderline, lesquelles sont exactes ? a. Les personnes ayant souffert de négligence ou d’abus dans l’enfance sont plus à risque de souffrir d’un trouble de la personnalité borderline. b. Les personnes souffrant d’un trouble borderline présentent une instabilité émotionnelle forte ainsi qu’un sentiment envahissant de vide. c. Les personnes souffrant d’un trouble borderline se montrent impulsives (automutilations, conduites à risques, etc.) d. Les personnes souffrant d’un trouble borderline ont une peur intense d’être abandonnées. e. Le trouble borderline est protecteur du risque suicidaire grâce à la prévalence élevée des phobies d’impulsion.
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Vraies : 1, 2, 3 & 4. Faux : 5 : prévalence élevée du risque suicidaire chez les patients borderline. 8 à 10% décèdent par suicide.
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4,773
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Concernant l’attention conjointe (AC), quels sont les items corrects ? a. L'AC est le fait d´être concentré en faisant au minimum 2 choses à la fois b. L'AC permet d´attirer l´attention de l´interlocuteur sur un objet extérieur c. L'AC se manifeste que chez l´enfant après 3 ans d. L'AC se manifeste très tôt chez le nourrisson par l´accroche du regard e. Les difficultés précoces d´AC présagent avec certitude l´apparition d´un Trouble de déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH) dans l´enfance
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Porter attention à deux choses à la fois s'appelle attention divisée. L'attention conjointe est préservée dans le TDAH. Le déficit d'AC est un signe précoce dans les TSA.
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4,774
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Une jeune femme de 25 ans est amenée aux urgences par une amie car depuis une semaine elle ne dort plus la nuit. D’humeur joyeuse et expansive, elle a mille idées, s’est acheté une voiture pour voyager en Europe afin de réaliser des missions humanitaires (elle n’a pas le permis de conduire). A l’entretien son discours est rapide et familier, elle fait des avances aux infirmiers. Ce tableau clinique est compatible avec ? a. Une intoxication au CO b. Une consommation de cocaïne c. Une tumeur frontale d. Un épisode maniaque e. Une maladie d'addison
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix correct et indispensable, E: Choix incorrect et inacceptable, Il est important de savoir éliminer des causes addictologiques (prise de psychostimulants) ou neurologique (syndrome frontal) avant de poser un diagnostic d'épisode maniaque. Les tableaux cliniques sont proches et ont des caractéristiques communes (déshinibition, excitation, insomnies, ...) Savoir rechercher des diagnostics différentiels lors d'un premier accueil est fondamental.
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4,776
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quelle voie est responsable des symptômes positifs dans la schizophrénie ? a. mésocorticale b. mésolimbique c. mésothalamique d. nigrostriée e. tubéroinfundibulaire
A: Choix incorrect, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, Mésolimbique= rôle dans les symptômes négatifs Mésothalamique= n'existe pas... Nigrostriée = pas de rôle dans la schizophrénie mais est affecté par les antipsychotiques (provoquent un syndrome parkinsonien) Tubéroinfundibulaire= pas de rôle dans la schizophrénie mais est affecté par les antipsychotiques (provoquent des hyperprolactinémies)
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Concernant le trouble de l’adaptation chez les adolescents,quelle(s) proposition(s) est (sont) exacte(s) ? a. Les adolescents sont moins touchés par le suicide que les adultes présentant un trouble de l’adaptation b. Les adolescents présentent possiblement un trouble de l’humeur c. Les adolescents présentent possiblement un trouble lié à l’usage de substance d. Les filles sont deux fois plus touchées que les garçons e. Les symptômes apparaissent dans les trois mois suivant un événement de vie vécu comme stressant
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix correct, Ce trouble peut survenir à tout age, chez l'adulte il touche plus les femmes que les hommes (2/3) alors que cgez l'enfant, l'adolescent et le sujet âgé le sex-ratio est équilibré
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct,
Concernant les antipsychotiques, quelles affirmations sont justes ? a. Un antécédent de syndrome malin des neuroleptiques est une contre indication absolue à vie pour la prescription de tout antipsychotique atypique. b. Un traitement préventif vis-à-vis des symptômes extrapyramidaux doit être toujours associé lorsqu’on introduit un antipsychotique de première génération. c. L’hyperprolactinémie est en lien avec leur action sur la voie tubéro-infundibulaire. d. Les antipsychotiques atypiques sont indiqués dans le traitement de l’épisode maniaque avec caractéristiques psychotiques. e. Les antipsychotiques atypiques sont indiqués dans le traitement de l’épisode maniaque sans caractéristiques psychotiques.
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix correct, Les antipsychotiques retard sont contre indiqués à vie en cas de syndrome malin des neuroleptiques. En revanche, la réintroduction d’antipsychotique par voie orale peut être envisagée Les antipschotiques ont tous une indication dans la prise en charge de l’épisode maniaque, quelques qu’en soient les caractéristiques associées
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A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Vous recevez une patiente anorexique au cabinet de médecine générale, quelle prise en charge pouvez-vous lui expliquer ? a. Vous lui expliquez que sans soins, la mortalité est importante, de 5 à 10% b. La prendre en charge le plus rapidement est la meilleure chance d’éviter la chronicisation du trouble qui arrive pour 30% des patientes c. La prise en charge est le plus souvent courte, épisodiques et centrée autour du psychiatre d. La prise en charge se fait classiquement autour d’un contrat avec des objectifs pondéraux et psychothérapeutiques e. La prise en charge n’intégrera pas la famille car la plupart du temps le problème est d’ordre alimentaire et personnel
A: Choix correct, B: Choix correct, C: Choix incorrect, D: Choix correct, E: Choix incorrect, Les prise en charge sont le plus souvent longue (> 1 an) et doivent être coordonnées au maximum pour éviter les ruptures de soin. La famille doit être intégré au maximum dans les soins car la maladie a un grave retentissement sur le système familial et porte souvent une responsabilité dans les symptômes
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4,780
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) définit (définissent) le trouble bipolaire de type I ? a. au moins un épisode hypomaniaque b. au moins un épisode maniaque c. au moins un épisode hypomaniaque et un épisode dépressif d. au moins deux épisodes dépressifs e. au moins un épisode dépressif et un épisode psychotique
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix correct et indispensable, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, Le trouble bipolaire de type I est caractérisé par la survenue d'au moins un épisode maniaque ou mixte. Le trouble bipolaire de type II est caractérisé par la survenue d'au moins un épisode dépressif et d'au moins un épisode hypomaniaque.
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A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect,
Concernant l’organisation des soins en pédopsychiatrie (Cochez la ou les bonnes réponses) : a. La prise en charge au long cours de patients souffrant de troubles mentaux s’appuie seulement sur le système de soins b. C’est le pédopsychiatre qui décide de l’ouverture de droits dans le cadre du handicap mental c. Le lieu de résidence de chaque patient détermine le service auprès duquel il peut solliciter une prise en charge par le secteur public d. On remarque une augmentation importante de la demande de soins depuis les années 1990 e. Il n’y a pas de secret médical avec l’Education Nationale
A: Choix incorrect, B: Choix incorrect, C: Choix correct, D: Choix correct, E: Choix incorrect, b faux c'est la mdph e faux il y a possibilité de secret partagé mais pas de rupture du secret médical.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect,
Quel(s) est(sont) le (les) élément(s) que vous pouvez considérer vrai(s) ? a. La boulimie est caractérisée par une restriction alimentaire avec vomissements compensatoires. b. Les idées suicidaires sont toujours à rechercher chez les enfants présentant des TOC c. Il n'y a pas d'indication à mettre un enfant TDAH sous antipsychotiques en première intention. d. Dans les phobies d'objets, l'anxiété est la seule composante de la symptomatologie. e. Le traitement par exposition des phobies est habituel en thérapie d'inspiration analytique.
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix correct, D: Choix incorrect, E: Choix incorrect, A : Faux, distracteur B : Vrai (cf collège 2017) C : Vrai (cf collège 2017) D : Faux...(cf cours "conduites internalisés"), attitudes contraphobique, évitement... E : Faux, exposition = TCC
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A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable,
Concernant l’état d’agitation, quelle(s) est/sont la/les proposition(s) vraie(s) ? a. Une pathologie psychiatrique doit être éliminée en priorité b. L’hospitalisation sans consentement en psychiatrie doit être envisagée en priorité c. Le risque suicidaire doit être prévenu chez le patient agité d. Les benzodiazépines par voie IM sont indiquées en première intention dans l’agitation e. Les antipsychotiques per os sont indiqués en première intention dans l’agitation
A: Choix incorrect et inacceptable, B: Choix incorrect et inacceptable, C: Choix correct et indispensable, D: Choix incorrect et inacceptable, E: Choix incorrect et inacceptable, une étiologie organique doit être recherchée en priorité chez tout patient agité. La voie per os est à privilégier en première intention.
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A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct,
Quelles sont les propositions exactes concernant le traitement pharmacologique d’un état d’agitation aigu? a. Antidépressseur b. Benzodiazépines c. Thymorégulateur d. Anticonvulsivant e. Antipsychotique sédatif
A: Choix incorrect, B: Choix correct, C: Choix incorrect et inacceptable, D: Choix incorrect, E: Choix correct, les autres traitements sont indiqués pour l’épisode dépressif caractérisé (A), le trouble bipolaire (C et D)